Sikora : « Aujourd'hui, on est sur deux ou trois noms »

Dans La Voix du Nord, l'entraîneur lensois aborde la question du mercato et souligne que le RC Lens a des pistes en attaque, mais pas en Ligue 1.

- Eric, n'est-ce pas trop perturbant d'attendre une impulsion sans avoir la certitude qu'un nouveau joueur débarquera vraiment ?
« Il est clair qu'on aimerait avoir quelqu'un rapidement mais le fait d'attendre ne nous perturbe pas. Il nous manque, on le dit depuis longtemps, un joueur côté droit. Même si Bela et Plumain, mais aussi Dème Ndiaye, sont là, je ne me vois pas faire toute la saison avec les deux gamins. Je ne veux pas les envoyer au casse-pipe ! »

- Y-a-t-il de l'espoir ?
« On a des pistes. Quelques unes, activées récemment, n'ont pas abouti. Aujourd'hui, on est sur deux ou trois noms. Ca peut aller vite mais ça peut trainer aussi jusqu'au 31... »

- Chassez-vous en Ligue 1 ?
« Non. La L1, c'est trop cher pour nous. Les salaires, à ce niveau, ne correspondent pas à nos moyens. A moins de trouver des clubs généreux... »

- Ce sera donc la Ligue 2 ou l'étranger ?
« Ca ne peut être que nos cibles. Rien n'est figé, vous savez. Quand vous voyez des joueurs comme Nouri (Le Havre) et Caceres (Dijon) qui sont partis, vous vous dites qu'il y a encore des créneaux. Nous avons de bons jeunes comme Bela, Plumain ou Lalaina (Nomenjanahary). Mais ils découvrent à peine la Ligue 2. Ce serait donc bien de pouvoir les soulager un peu sur la durée de la compétition. »

- Vous voyez-vous faire sans recrue ?
« Oui, c'est possible. Peut-être qu'un nouveau jeune, comme Leghait par exemple, se révélera en pointe afin d'épauler Yoann Touzghar. Mais on serait très content aussi si quelqu'un arrivait ! »