Situ : « Je ne suis pas parti en mauvais termes »

Interrogé par le site Sport.fr, l'ancien Lensois revient sur son départ de Lens vers Swansea cet hiver.

Pourquoi avoir pris la décision de quitter Lens ?
En juin, j'aurai pu rejoindre un club gratuitement. On avait conclu un accord verbal avec Lens pour une année en option. Etant donné que je ne jouais pas beaucoup, je n'étais pas motiver pour prolonger. Les dirigeants m'ont alors promis du temps de jeu et je suis resté. Mais fin juillet, le coach et le directeur sportif sont venus me voir pour me dire : "Écoute, tu es jeune, tu n'es que le quatrième choix en défense. On a des clubs intéressés par toi, donc ça serait peut-être mieux que tu acceptes les offres".

Votre transfert vers Swansea a toutefois mis plusieurs mois avant d'être bouclé...
Je suis allé à Newcastle. Ça s'est bien passé, mais Lens demandait trop d'argent. J'avais aussi des contacts avec Fulham aussi, mais aucun en France par contre. Ça s'est finalement fait le dernier jour du mercato cet été avec Swansea. Mais la FIFA n'a pas validé le transfert, à cause de problèmes informatiques. Swansea a voulu me garder, et je suis resté là-bas depuis septembre avant d'être transféré il y a quelques jours.

Est-ce que vous en voulez aux dirigeants lensois ?
On ne va pas dire qu'on s'est moqué de moi à Lens, mais je le sentais venir. Il me restait un an de contrat, je pouvais partir libre six mois plus tard, j'avais des contacts... Ça fait partie du football. Je n'en veux pas à Lens. C'est mon club formateur, je suis arrivé là-bas à 11 ans. C'est dommage. Les négociations se sont bien passées. Je ne suis pas parti en mauvais termes.

Pourquoi avoir choisi de rejoindre Swansea ?
Je n'ai pas vraiment hésité. Le discours du coach m'a convaincu. Il m'a dit que tant que je ferai mon travail, je jouerai. Il y a des bons joueurs, il ne faut pas croire que comme c'est Swansea, ce sera plus facile. Il va falloir que je fasse mes preuves.


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