Philippe Montanier : « Cela ne me dérange pas de descendre d’un cran, d’une division »

Après des passages en Ligue 1 à Valenciennes et Rennes, mais aussi en Espagne à la Real Sociedad et en Angleterre, Philippe Montanier a quitté la Direction Technique Nationale pour rejoindre le RC Lens en Ligue 2. Pour le nouvel entraîneur des Sang et Or, c’est un choix assumé et motivé, confiant se sentir bien dans le projet, les valeurs et le potentiel du club lensois, à l’image de ce qu’il ressentait à Boulogne lors qu’il avait opté pour le club maritime alors en CFA.

« La Ligue 2 est une division de plus en plus relevée et d’un haut niveau. J’avais passé 16 ans dans le milieu professionnel quand j’étais joueur puis adjoint de Robert Nouzaret – que je salue d’ailleurs parce qu’il n’avait qu’un rêve : c’était d’entraîner le RC Lens. Quand je l’ai appelé pour lui dire où j’allais, il m’a dit que c’était formidable. Quand j’avais commencé, j’étais pendant 16 ans dans le milieu pro puis je suis redescendu en CFA, à Boulogne-sur-Mer. J’avais eu cette question-là. On m’avait dit : « Tu as la possibilité de continuer au niveau professionnel... » Il y a des choses que vous sentez, des challenges. Souvent, c’est une aventure humaine, vous sentez bien les hommes, vous sentez aussi le potentiel, bien sûr. Quand je suis arrivé en CFA à Boulogne, je sentais tout de suite que ce club-là pouvait atteindre le niveau professionnel. C’est un peu la même chose à Lens : cela ne me dérange pas de descendre d’un cran, d’une division, parce qu’il y a les hommes et le challenge sportif. Et puis c’est quand même un club particulier… »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens

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