Nicolas Douchez : « Aucun souci avec Jérémy Vachoux »

Nicolas Douchez RC Lens 05
Mis à l'écart peu après la reprise de l'entraînement par Alain Casanova, Nicolas Douchez n'a pas joué les matchs de préparation, ni le début de saison avec le RC Lens, étant même annoncé sur le départ. Le gardien des Sang et Or revient sur ces semaines difficiles pour lui, où il a continué à travailler de son côté et à encourager Jérémy Vachoux, alors titulaire.

En tout cas, le capitaine lensois réfute toute envie de départ lors du mercato ou volonté de ne plus s'entraîner en raison d'une mise en concurrence avec le jeune gardien.

« Avec Alain Casanova, on a eu quelques différends, on n’était pas d’accord sur un mode de fonctionnement, sur certains points et à partir du moment où ça pouvait porter préjudice au groupe, à l’équipe, j’ai préféré être en retrait de tout ça et continuer de travailler et m’entretenir pour être prêt au cas où mais il fallait un laps de temps avant que ça puisse reprendre. On n’est pas là pour refaire le passé, ça ne sert pas à grand chose. La seule chose qu’il y a eu est qu’on n’était pas d’accord sur certains points. Après, rentrer dans les détails de ces choses-là, aujourd’hui ça ne sert pas à grand-chose, mis à part continuer la polémique, ce que je n’ai pas envie de faire. Alain a fait du bon travail ici. Malheureusement la non-montée de la saison dernière nous a fait du mal à tous et ça a été difficile de repartir sur de bonnes bases.

J’avais déjà repris l’entraînement avant qu’il parte. Coïncidence oui, il est parti au moment où je suis revenu mais j’avais déjà une semaine d’entraînement sur le terrain avant son départ, parce que j’étais en salle depuis un moment. Ce qui lui est arrivé est dû aux résultats mais, aujourd’hui, je n’ai pas de souci particulier. On s’est dit des choses, on n’était pas d’accord comme ça peut arriver avec tout le monde. Mais lui comme moi, on essayait de faire en sorte que ça se passe bien pour ne pas mettre de tensions dans le vestiaire.

Beaucoup de choses ont été dites, comme quoi je n’étais pas là mais c’était faux. Je n’étais pas au stage, ça c’est une certitude mais, au retour du stage, j’étais ici, juste je n’étais pas sur le terrain dehors. Ça ne veut pas dire que je ne travaillais pas, que j’étais en vacances. Je suis au club à partir du moment où le club me demande d’être présent, je le suis. On était d’accord pour le stage. Au retour du stage, on a eu une discussion : en accord avec le coach et le président, je devais reprendre l’entraînement, c’est ce qui s’est passé. Aprè,s il fallait que je refasse une préparation physique : c’est pour ça que je n’étais pas avec l’équipe. Il fallait trouver un équilibre pour ne pas que ça perturbe le groupe.

Contrairement à ce qui a été dit, je n’ai pas failli partir, je n’ai pas refusé de m'entraîner pour une question de concurrence. La concurrence fait partie du foot, j’ai connu ça toute ma carrière : des fois ça tournait en ma faveur, des fois non. Quand on fait ce métier, il faut accepter de jouer avec la concurrence. Entendre ou lire que je ne voulais pas être là à cause de la concurrence, c’était un peu petit. Il n’y a aucun souci avec Jérémy Vachoux : c’est ça qui est dommage. Ça aurait pu créer des tensions, mais ce n’est pas du tout le cas. Quand il commencé la saison, j’ai souhaité à Jérémy de bien jouer, et je lui souhaitais un bon match. Je n’ai aucun souci ni avec Jérémy ni avec qui que ce soit. Et s’il était encore sur le terrain aujourd’hui, je tiendrai le même discours. J’ai connu des moments où j’ai perdu ma place, où je l’ai gagné. Quand on ne joue pas, il faut se poser les bonnes questions et, si le mec devant est meilleur et qu’il fait de bons matchs, tant mieux pour le club.

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6 FM) et transcrits par Eddy pour MadeInLens.


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