Jean-Louis Leca : « Avant de créer une équipe, il faut créer une osmose, un groupe de copains »

Jean Louis Leca AC Ajaccio RC Lens
Arrivé au RC Lens en ce début de mercato estival, Jean-Louis Leca se confie sur un élément de sa personnalité qu'il partage avec le public lensois : la passion. Pour le gardien des Sang et Or, c'est l'essence de son métier, tout comme l'émotion ressentie en entrant sur le terrain d'un stade comme Bollaert-Delelis. Et le portier du Racing espère bien réussir à fédérer le public derrière le groupe, notamment en se battant et en faisant le nécessaire sur le terrain pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

« Le Nord se rapproche beaucoup de la Corse, c’est exactement la même chose. Quand j’ai pu échanger avec les supporters de Bastia, les supporters d’Ajaccio... Ce sont des régions à forte identité, je connais très bien : je sais qu’il y a l’amour d’une région, d’un club, il y a de la passion. Nous nous devons de respecter tout ça. Le plus important n’est pas de le respecter mais surtout de le montrer en travaillant à l’entraînement, en se « mettant chiffon » sur un terrain de foot pour les supporters, les gens qui travaillent au club. Ce sont des valeurs qui me sont propres.

Lens m’évoque beaucoup de choses parce que j’ai joué mon premier match titulaire en Ligue 1 contre le Racing. Quand on arrive dans un stade grandiose comme celui-là, on se dit que c’est un mythe. J’ai écouté l’interview du coach qui disait que, quand on citait les grands stades français, Lens en fait partie. C’est totalement ça et, quand je regarde, je suis un peu émerveillé. Quand on aime le foot, qu’on est passionnés, et cette chose-là, je l’ai : je suis passionné par mon métier. C’est toujours un grand plaisir de rentrer dans des beaux stades et dans des stades qui ont fait la renommée du football français. Je pense qu’avant de créer une équipe, il faut créer une osmose, un groupe de copains. Si on arrive à être potes, on va vivre de grandes choses. C’est à nous d’entraîner tout le monde derrière nous. La locomotive est l’équipe et, si la locomotive marché à plein régime, les gens viendront au stade pour nous encourager et nous soutenir. Une saison en Ligue 2 n’est pas un long fleuve tranquille : il va y avoir des hauts et des bas mais je pense que, si nous sommes respectueux dans le travail et envers nous-mêmes, si on est demandeurs, à l’écoute, tout ce qu’on doit être pour performer, il n’y aura aucun problème sur ça. »

Source :RCLens.fr (propos transcrits par Luc pour MadeInLens)


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