Guillaume Warmuz : « Une envie de crier notre joie à la terre entière »

Guillaume Warmuz RC Lens
Sacré Champion de France le 9 mai 1998 après un match nul 1-1 à Auxerre, le RC Lens bascule dans la folie et la joie, comme en témoigne Guillaume Warmuz. Le gardien des Sang et Or revient sur cette fin de rencontre où, après les coups de sifflet de l'arbitre, le groupe lensois se jette sur lui pour fêter ce titre, puis de crier sa joie devant le parcage, dans le vestiaire et enfin de vivre des moments intenses à l'aéroport de Lesquin et au stade Bollaert-Delelis à 3h du matin devant 33 000 supporters.

« Oui. On est pris d’une envie de crier notre joie à la terre entière. On s’est tous sautés dessus. Je crois que c’est Siko (Éric Sikora) qui vient vers moi, puis Jean-Guy (Wallemme), puis toute l’équipe. C’était génial. Soulever un trophée, c’est déjà énorme. Mais un championnat, ça a une saveur particulière. C'est affirmer une vérité sur le long terme, plus que pour une coupe. C’est 34 matchs. Ça ne peut pas être qu’un coup de poker. Et cette saison-là, il n’y avait rien d’évident. On a été le chercher, à l’arrachée. »

« Dans le vestiaire, c’est devenu n’importe quoi. Quand on a un peu d’expérience, qu’on a déjà gagné, on savoure ces moments. Mais pas avec une telle euphorie. C’était champagne dans tous les sens et ça ne s’est pas démonté pendant 24 heures. À l’aéroport de Lille, c’était du grand n’importe quoi. Il y avait tellement de monde, qu’on ne pouvait plus passer. On a été obligés d’ouvrir le stade à 3 heures du matin parce qu’il y avait 35 000 personnes qui voulaient nous voir. Ça, c’est du jamais-vu dans l’histoire. De toute façon, toute la ville était réveillée. »

Source : So Foot


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