Eric Sikora : « Rester solidaires, sereins et ne pas se mettre à paniquer »
Battu par Sochaux quelques jours après une première défaite au stade Bollaert-Delelis, le RC Lens est retombé dans plusieurs de ses travers observés en début de saison : manque de déplacements, de courses, de replis défensifs, d'appels dans la profondeur… et Eric Sikora fustige ces éléments qui ont manqué dans le jeu lensois. Pour l'entraîneur des Sang et Or, son équipe s'est bien battue mais n'a pas fait le maximum pour obtenir le meilleur résultat possible.
« En début de match, je n’ai pas senti mon équipe à la rue ou en difficulté. Je pense qu’on a fait de bonnes choses. Ce qu’on fait n’est pas suffisant pour battre une équipe comme Sochaux qui est bien en place, qui a de la qualité et qui joue. Je ne peux pas dire aujourd’hui que les mecs ont lâché ou n’ont pas tout donné. On a peut-être tout donné mais ce n’est pas le maximum pour gagner des matchs. Face à une équipe qui est bien en place, si derrière on n’est pas attentifs sur les transitions, on se fait avoir. Quand tu as Martin, Kalulu, Touzghar qui vont à 200 à l’heure, quand tu laisses partir le latéral droit et que tu ne fais pas l’effort, tu es en déséquilibre et tu prends le but. Sur le match, on a essayé jusqu’à la fin mais ce n’est pas suffisant pour battre une équipe de ce calibre-là. Aujourd’hui, on est dans la difficulté, il faut rester solidaires, sereins et ne pas se mettre à paniquer : il faut continuer à travailler. C’est toujours difficile de gagner deux matchs de suite à la maison : ça s’est encore vérifié ce soir. On ne peut pas se reposer et se dire que ça va bien se passer si on fait le minimum : ce mardi, on n’a pas fait le maximum pour au moins ne pas perdre ce match-là. On ne fait pas assez de courses avec ou sans ballon ; quand on perd le ballon, on ne revient pas suffisamment vite. Ce n’est pas suffisant à ce niveau-là. Quand je vois Sochaux attaquer et défendre, ça s’est traduit au tableau d’affichage. Quand tu regardes nos attaquants sur le côté, je n’ai pas vu de courses pour embêter les défenseurs adverses. Quand je vois les appels de Kalulu ou Touzghar et les nôtres, il y a une différence et ça se joue là dessus. Si tu fais des appels, tu vas user l’adversaire et trouver des espaces : nous, ce n’est que dans les pieds, on ne veut pas faire les appels. On doit faire beaucoup plus dans ce domaine-là. »
Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens
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