Eric Sikora et les performances de Benjamin Nivet à 41 ans

« Il n’y a qu’une chose à dire, c’est : félicitations ! Être à 41 ans, avoir cette pêche, cette envie… A 41 ans, il faut encore être performant et lui l’est encore. Il joue peut-être un peu moins mais c’est quelqu’un d’important dans un groupe : c’est un leader, quelqu’un qui est respecté. Personnellement, j’ai arrêté à 36 ans : c’était déjà beau mais, à 41 ans, vivre dans un groupe, avec des jeunes, avec une mentalité différente, il y a tout cela à gérer et avec le coach je pense que ça se passe super bien. Il doit bien le gérer au niveau des entraînements. Sincèrement, bravo à lui. Il y a Hilton derrière qui a 40 ans. C’est fabuleux, je leur tire un grand coup de chapeau. J’aurais bien aimé jouer jusqu’à 40 ans, mais c’est une question de mentalité, d’être bien dans la tête, d’avoir une hygiène de vie irréprochable car, si tu joues à 41 ans, c’est que, derrière, en dehors des tes entraînements, tu es hyper rigoureux dans le sommeil, dans l’alimentation, dans l’hydratation. Il y en aura de moins en moins. Et quand on parle de professionnalisme, lui est dans ça et tu ne peux pas être à 41 ans sur le terrain et encore performant si, derrière le terrain, tu n’es pas performant. Il y a le terrain et tout ce qui se passe en dehors et lui est au top dans ces deux catégories-là.

Je ne me verrais pas faire cinq ans de plus. Je pense que je craquerais avant. Le football a beaucoup changé, et c’est dur par moment. Mais ce n’est pas que dans le foot : dans la vie, quand tu te balades tu vois des choses que tu ne voyais pas avant. La société a évolué, tout le monde change mais pas dans le bon sens. Et le football ne va pas échapper à ça. »

Propos recueillis par Télé Gohelle pour MadeInLens