Eric Sikora et les évolutions du schéma tactique du RC Lens

Eric Sikora RC Lens 02
Si le RC Lens débute dans un schéma tactique, Eric Sikora se voit bien souvent contraint de faire évoluer ce schéma à la mi-temps mais en conservant les mêmes joueurs. L'entraîneur des Sang et Or se montre très satisfait de pouvoir compter sur un effectif riche et capable de s'adapter rapidement, notamment sur les joueurs arrivés sur la fin du mercato lensois.

« Contre Quevilly, on commence avec un schéma tactique qu’on modifie à la mi-temps parce que ça se passe pas bien. Avec les joueurs qu’on a sur le terrain peuvent s'adapter, pas besoin de faire de changements : c’est aussi un avantage pour nous. On avait commencé en 4-1-4-1 et on a fini en 4-4-2 sans faire de changements à la mi-temps, c’est un atout aussi. On retrouve le Zoubir qu’on a connu, quelqu’un qui peut être influent, qui peut jouer sur un côté, derrière l’attaquant, ce n’est pas le style de joueur qui va prendre la profondeur dans ses appels mais balle au pied il est capable de faire la différence en 1 contre 1. On s’adapte par rapport aux joueurs qu’on a. Markovic, Bayala, Maazou, ce sont des profils différents. Au départ les joueurs qu’on a voulu prendre étaient des mecs de côté qui étaient capables de percuter et de demander les ballons dans la profondeur. Il faut peut être laisser un peu plus de temps à Bayala ; ce que fait Markovic c’est bien ; pareil pour Diarra ; c’est un peu plus difficile pour Maazou. Je suis content des joueurs qu’on a pris, il faut un peu de temps mais on voit que ça apporte à l’équipe. »

« Quand tu es dans un schéma depuis un moment avec des choses bien spécifiques, c’est un peu logique. C’est à nous dans les entraînements à faire changer tout ça même si avec certains joueurs on y arrive mais avec d’autres c’est compliqué. Ça peut être aussi par rapport à la prise d’informations du joueur, est ce qu’il a vu avant ? , est-ce qu’il a anticipé ?, est-ce qu’il s’est déjà projeté pour aller vers l’avant ? Il y a tout ça aussi, mais après c’est le jeu.

Souleymane Diarra ne se pose pas de question, il a du ballon, il défend en avançant, il est capable d’aller gratter les ballons et de faire des transversales et il ne doute pas, c’est aussi pour ça qu’on l’a pris, pour apporter un peu de peps au milieu. Après il a peut être un excès d’engagement mais il y a aussi cette volonté de récupérer les ballons. A nous de travailler avec lui sur ça pour qu’il évite d’aller dans les contacts et les duels inutiles, ce qu’il a réussi à faire contre Ajaccio. Il faut qu’il progresse dans ce domaine là, on l’a pris pour jouer pas pour jouer un match sur 4 ou sur 5. Mais c’est un footeux, il vit pour le foot, ça pour un coach c’est le top ! Dans le groupe il est réservé et timide, je lui ai dit “tu ne souris jamais toi !”, il m’a dit “moi quand je suis à l’entraînement je suis là pour m’entraîner et pour gagner.”. Après en dehors il y arrive mais il faut le forcer. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6 FM) et transcrits par Eddy pour MadeInLens.


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