Eric Sikora et l'adaptation des recrues hivernales du RC Lens
Arrivés au mercato hivernal au RC Lens, Alex Gersbach et Walid Mesloub s'adaptent rapidement au groupe lensois, comme en témoigne Eric Sikora. Si le latéral gauche australien s'implique dans l'apprentissage du français, le milieu de terrain travaille surtout pour revenir rapidement au meilleur niveau physique.
« Les recrues s'adaptent bien. Le seul petit bémol c'est par rapport à Alex Gersbach et la langue mais il fait énormément d'efforts : quand il est arrivé il a demandé quelques mots en français pour être bien sur le terrain, il a pris une prof, il a envie de vite s'intégrer et de s'imposer. Walid Mesloub et Brice Dja Djédjé sont expérimentés, qui ont joué en France, avec eux ça s'est fait naturellement. Le fait de pouvoir travailler une semaine peut permettre de peaufiner ces relations sur le terrain avec d'autres joueurs. Pour Walid Mesloub, même s'il n'a pas eu de temps de jeu à Lorient il a pu s'entraîner toute la semaine avec le groupe pro, il n'y a que le vendredi qu'il sortait du groupe pour s'entraîner avec la réserve mais il n'est pas arrivé au bout de six mois sans avoir eu d'entraînement ni de matchs. Il a eu une préparation au niveau des entraînements avec un groupe professionnel, le seul petit bémol c'est qu'il lui manque les matchs. Tu as beau t'entraîner tu ne vas pas puiser dans tes réserves, tu n'as pas les mêmes courses mais quand on voit son premier match à Lorient où il ne devait jouer que 60 minutes et qu'on le laisse parce qu'on se dit que sur le plan technique il est capable de nous ressortir des ballons, il va peut être moins courir mais c'est plus intelligent donc on l'a laissé 90 minutes. On savait que si on le mettait contre Troyes contre Valenciennes il pouvait être moins bien ou se péter. Le but est d'avoir un Walid Mesloub à 100 % jusqu'au bout et on va continuer à le gérer comme ça. Ce n'est pas un Jean-Ricner Bellegarde ou un Souleymane Diarra qui eux peuvent enchaîner les matchs, même si on fait attention à "Jean-Jean" parce qu'il a souvent eu de petits problèmes musculaires avec l'enchaînement des matchs, il faut être vigilants par rapport à ça. Mais ces joueurs sont capables de répéter les efforts. Walid a 32 ans, ce n'est pas vieux mais il n'a pas joué pendant six mois donc il faut gérer par rapport à ça. Il peut jouer avec Clément Chantôme ou Djiman Koukou, mais aussi avec Diarra ou Bellegarde. C'est plus réfléchi, c'est peut-être moins athlétique que Djiman mais ça va vite, ça joue juste, ça fait aussi des fautes utiles. Dans le vestiaire ou durant les entraînements il parle beaucoup et fait passer les messages, c'est aussi cet aspect là qu'on a recherché. »
Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens
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