Eric Sikora : « Devant le but, ça reste pauvre »

Pour l'entraîneur lensois, le problème reste principalement offensif, avec cette incapacité chronique à amener du danger devant le but, à se créer des occasions et à le mettre au fond.

« Pour moi, ça reste encore en travers de la gorge. On a un match de championnat, championnat où on est loin d’être sauvés. Il faut vite se ressaisir et penser à ce match face au Gazélec qui est très important pour nous. Mais c’est vrai que c’est une très grosse déception parce qu’il y avait cet objectif de la demi-finale et on l’a pas atteint. Le foot est comme ça mais ça va nous permettre de réagir vite et de ne pas trop se poser de questions, dans le sens où il faut aller à Ajaccio avec cette intention de gagner et de marquer des buts pour s’imposer. Dans le domaine offensif, on a plus de difficultés qu’en 2017 où on arrivait quand même à marquer des but. Là, c’est un peu plus compliqué. On a toujours des opportunités mais il manque toujours le bon ballon ou le bon déplacement qui nous permettrait d’avoir une situation de but et c’est ce qui pêche. Quand on voit la deuxième mi-temps et les prolongations contre Les Herbiers, on a le ballon, on fait de bonnes choses mais ça manque de percussion. Il faut des déplacements, des courses dans la profondeur et c’est ce qu’on retrouve un peu moins, même si, avec Zoubir et Bayala, on a eu des opportunités sur les côtés mais, devant le but, ça reste pauvre. Les ballons sont là mais, à un moment, la confiance il faut aussi la provoquer, il faut aller se faire mal. Quand je parle du domaine offensif, je ne parle pas que des attaquants. On est bien jusqu'à 40 mètres du but adverse pour transmettre le ballon des défenseurs aux milieux puis sur les côtés mais, par contre, devant, ça pêche et c’est plus difficile. A nous de travailler à l’entraînement et de trouver la parade pour se procurer des situations et ne plus gamberger. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens