Eric Sikora : « Contre Troyes, on a mieux géré notre utilisation de la largeur »

« Ça avait été demandé à la mi-temps parce que c’était un bloc qui mettait de la densité côté ballon et, si on prenait un relais au milieu ou avec les défenseurs centraux, il fallait jouer rapidement sur les côtés et renverser le jeu. C’est ce qu’on a mieux fait en deuxième mi-temps. En première mi-temps, il y avait la place, avec Filip Markovic qui faisait de bons appels, pour pouvoir renverser le jeu et être plus dangereux : c’est ce qu’on a essayé de mettre en place en deuxième mi-temps.

Quand tu joues Orléans qui est bien en place avec deux lignes de 4, ce jeu-là est impossible mais, si tu prends les relais, l’équipe est bien en place et, pour trouver les espaces, c’est compliqué. Une équipe comme Troyes, c’est plus facile parce qu’elle défend en avançant, elle met la densité côté ballon et ça vient bien fermer donc. S tu prends un relais avant et que tu as anticipé, tu peux aller plus vite sur les côtés. Les caractéristiques des équipes permettent à certains moments de faire ce jeu-là et d’autres équipes ne te le permettent pas. Ça a été possible parce que, quand c’était sur un côté, ça sortait vite le ballon pour trouver au milieu, ce qui fait qu’au milieu, dès qu’on pouvait prendre et aller à l’opposé, c’était pratiquement fait en deux touches et ils n’avaient pas le temps de venir presser : on était bien placés, on sortait le ballon comme il le fallait, avec précision et vitesse, ce qui permet de déstabiliser l’adversaire. Contre Orléans, quand tu mets quatre touches pour sortir de la densité, mettre le ballon sur le côté, forcément tu es en difficulté mais, contre Troyes, on a mieux géré notre utilisation de la largeur. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens