Eric Sikora : « Bollaert n’est pas un handicap »

Eric Sikora RC Lens 01
En difficulté au stade Bollaert-Delelis en 2018 en Ligue 2, le RC Lens ne parvient pas à retrouver ses prestations de la fin 2017, avec plusieurs victoires qui avaient permis de remonter rapidement au classement. Pour Eric Sikora, en dehors du match d'Orléans, ses joueurs ne sont jamais complètement passés au travers d'un match, l'entraîneur des Sang et Or espérant surtout que son groupe saura briser sa mauvaise série, faire le match déclencheur pour retrouver la confiance et la victoire à domicile.

« Bollaert n’est pas un handicap. On est en difficulté : tu joues contre Clermont, Sochaux qui jouent la montée, tu perds contre ces équipes-là, tu n’as pas été nul ou bidon, tu n’as pas couru, tu n’as pas eu d’occasions pour marquer des buts. A un moment, il faut regarder ça aussi. Contre Orléans, on est passé à côté : on a été très très moyens. Dans les championnats, il y a toujours des équipes qui ont des difficultés. A Bollaert, tu as de la difficulté pour retrouver le chemin des filets alors qu’en 2017, on l’avait : il faut retrouver la confiance et gagner ce match. Contre Valenciennes, on fait 1-1 mais, quand on regarde le match, s’il y a un vainqueur c’était plus de notre côté que de celui de Valenciennes. Et encore, Valenciennes a fait son match : ils étaient venus en nous attendant, en procédant par contres et ils ont réalisé ce qu’ils voulaient faire. Mais sur ces matchs-là, on ne peut pas dire qu’on n’a pas d’occasions de buts, des occasions nettes. A un moment, il faut aller chercher cette réussite. Certains matchs sont moins bons mais je ne trouve pas des mecs qui ne courent pas ou qui ne se défoncent pas. On a dit que Bollaert devait être un atout : en 2017, on perd contre Reims en championnat et on gagne cinq fois à Bollaert. Ce qu’on a fait en 2017 n’était pas il y a des années. Peut-être que, si on gagnait le match contre Orléans qui jouait à dix, on avait assez de points d’avance et, avec un match en retard, tout le monde se disait qu’on jouait la montée en cas de victoire… Mais on n’a jamais pensé ça. Mais chez certains, le fait de perdre ces deux matchs-là et se retrouver dans une situation un peu difficile a peut-être semé le doute dans les têtes. Je vis au quotidien avec les joueurs : il n’y a aucun souci entre eux. Dans un groupe, tu as des affinités avec certains, moins avec d’autres mais ce n’est pas pour ça que, sur le terrain, tu ne vas pas te défoncer. Dans tous les groupes, c’est pareil mais il n’y a aucun problème entre les joueurs. »

Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) pour MadeInLens


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