Bilal Bari : « En Afrique, il y a aussi une grosse ferveur »
« C’était une grande expérience pour moi ! » « La finale était plus costaud que les autres matchs puisque c’est le pays hôte qui jouait contre nous. C’était le match que tout le monde attendait. Quand on est arrivé au stade, les supporters ont encerclé le bus pour nous « intimider ». Le stade était plein et le public était chaud. Les supporters étaient tous pour la Côte d’Ivoire. A chaque ballon, on se faisait siffler et on sentait la pression. Finalement, on a été jusqu’aux tirs au but. Dès que c’était à nous de tirer, les supporters sifflaient et criaient alors que, quand c’était au tour de la Côte d’Ivoire, le stade était silencieux. Mais ça ne m’a pas déstabilisé. Je suis resté concentré et j’ai fait le vide dans ma tête. C’est la première fois que je gagne une séance de tirs au but ! Je n’ai pas tout de suite réalisé que l’on avait gagné. C’est quand tout le monde s’est pris dans les bras que je me suis dit que l’on était les grands vainqueurs ! C’était la fête sur le terrain, dans les vestiaires, à notre retour au « Village des athlètes » ! »
« Quand je suis dans les tribunes de Bollaert-Delelis, c’est énorme. En Afrique, il y a aussi une grosse ferveur. » « J’ai joué tous les matchs en tant que titulaire sauf lors de la finale, lors de laquelle j’ai disputé les 35 dernières minutes. Mon bilan est de 4 passes décisives. La finale, c’est ce qui m’a le plus plu ! Une heure avant le début du match, le stade était déjà plein avec des supporters dehors qui essayaient encore d’entrer. Ça chantait alors que l’on venait tout juste d’arriver au stade. L’ambiance en Afrique est ce que j’ai le plus apprécié. »
Source : RCLens.fr
Commenter cette actualité (...)