Alain Casanova et le RC Lens voulaient « garder l’ossature de l’équipe »
« Un des objectifs, dans un premier temps, était de garder l’ossature de l’équipe. Puis on voulait des joueurs qui connaissent bien la Ligue 2, en majorité français. Et si ce n’était pas possible, on souhaitait recruter des joueurs étrangers correspondant aux profils dont on a besoin pour le jeu qu'on veut déployer, avec la bonne mentalité. Il vaut mieux avoir des joueurs qui s'intègrent rapidement parce qu'ils connaissent le championnat et la langue mais, l'an passé, on a pris Bostock, Hafez et Lopez qui se sont adaptés très vite, Zoubir qui venait de Roumanie aussi. Mais, si on n'arrive pas à trouver des joueurs français, on regarde sur le marché international et on s'aperçoit que, dans le vestiaire, il y a de nombreuses nationalités. C'est courant en Espagne, au Portugal, et ça le devient en France. Les joueurs s’adaptent très vite car ils parlent une multitude de langues et s'entendent très vite ensemble. » « On a voulu et tout fait pour garder l'ossature. Après, on avait des joueurs en fin de contrat, prêtés ou demandés. A partir du moment où il y a trois joueurs importants qui partent, ça fait 30% de l'équipe et 13 départs, on ne part pas de zéro car des automatismes existent depuis la saison dernière. Et il y a du travail à faire. »
Propos recueillis par Pascal Guislain (RBM 99.6FM) et transcrits par Thomas pour MadeInLens
Commenter cette actualité (...)