Didier Poulmaire (conseiller de Charles-Kader Goore) et la possibilité d'associer les supporters aux décisions du RC Lens
Alors que le projet de reprise du RC Lens de Charles-Kader Goore s'appuie sur plusieurs investisseurs, Didier Poulmaire évoque également la possibilité d'associer les supporters Sang et Or aux décisions du club, mais pas forcément au capital comme c'est le cas pour les socios. Et si cela suscite encore des craintes chez les dirigeants français, et notamment Gervais Martel, le conseiller de l'homme d'affaires ivoirien y voit plutôt une source de stabilité pour le club lensois.
Les dirigeants du football français – Gervais Martel notamment – semblent quand même méfiants sur ce type de schéma, non ? Ils semblent plutôt souhaiter que les supporters restent dans leur rôle de supporters, voire de clients, et ne s’immiscent pas dans les conseils d’administration.
« Mais pour moi, c’est une erreur d’appréciation. On peut tout à fait associer les supporters à la démarche du club sans qu’ils soient au conseil d’administration. Il y a aujourd’hui une technique qui permet d’envisager que les supporters soient associés à la marche générale du club sans qu’ils soient forcément actionnaires. J’ai beaucoup regardé ce qui se fait en Angleterre là-dessus et on a aujourd’hui des solutions qui sont respectueuses des contraintes des financiers mais qui associent également pleinement les supporters. On ne peut pas dire que les Anglais soient les derniers en matière de football. On a beaucoup à apprendre. Il y a pas mal d’exemples en Angleterre, avec des formes variées d’intéressement. C’est une erreur aujourd’hui que de laisser les supporters sur le bord de la route. Je crois qu’au contraire, ils font partie des clés de la réussite du renouveau français. J’en suis convaincu. »
La crainte aujourd’hui, c’est d’avoir de nouveau un modèle où le club est fragilisé si l’actionnaire majoritaire flanche, comme ça s’est passé avec Mammadov ?
« Vous avez ça, vous avez Le Mans, vous avez Grenoble. Des clubs qui ont disparu parce qu’on ne réussit pas à assurer une continuité. Quand vous regardez ce qui se passe en Espagne par exemple, les socios, c’est clairement un élément de stabilité des clubs. »
Source :France 3 Nord - Pas-de-Calais
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