Le récit de supporters nantais en garde à vue lors de RC Lens - Nantes
« J’avais acheté ma place lundi soir (18 mai), l’arrêté a été publié le lendemain. À la fouille, les gendarmes ont vu l’écharpe nantaise dans ma poche. Ils m’ont fait mettre sur le côté, ont rédigé un procès-verbal avant de me remettre aux policiers qui nous ont conduits, moi et un de mes amis, au commissariat, avec le gyrophare et la sirène. Nous sommes arrivés vers 21h20. »
« Nous étions huit. Au début, on nous a dit que l’on sortirait à minuit puis à 9 heures, 10 heures… J’ai finalement été interrogé à 5h20, on m’a demandé la profession et le lieu de naissance de mes parents, le lieu où j’avais effectué la Journée d’appel de préparation à la défense… On m’a aussi demandé si j’étais au courant de l’arrêté préfectoral ; j’ai répondu que oui mais je ne pensais pas qu’il serait autant respecté. »
« C’est de la répression gratuite, bête et méchante. Il y avait beaucoup trop de policiers mobilisés, même eux nous l’ont dit. »
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