Gervais Martel : « L'objectif est que Lens soit en L1 »
Pour le site officiel du RC Lens, Gervais Martel évoque le problème de ce virement de 10 millions d'Euros qui n'a pas pu arriver à temps sur les comptes du RC Lens pour rencontrer la DNCG et évoque la possibilité de présenter un budget différent devant le CNOSF si besoin, avant de réfuter toute possibilité de rester en Ligue 2 cette saison.
Comment expliquez-vous que ce virement n'a pu, une nouvelle fois, arriver à temps ?
« Je fais confiance à mon actionnaire. Il a fait un communiqué le 6 juillet pour dire que tout serait réglé pour le 9. Je pense que ce n'est qu'un contre-temps, et que ce versement de dix millions d'euros demandé par la DNCG va arriver incessamment, de manière à ce que l'on puisse être tranquille quant à notre passage devant le CNOSF. Après vous dire pourquoi ce n'est pas arrivé ? Je peux vous dire que j'ai fait le maximum avec mes équipes pour défendre les intérêts du club. Je reste confiant par rapport à l'actionnaire mais force est de constater que ce virement n'est pas arrivé aujourd'hui. »
Vous avez donc présenté un budget de 48 millions ?
« Oui, je suis resté sur le budget initial. Evidemment, cela a achoppé sur ces dix millions d'euros non versés. Je ne connais pas encore la position que j'adopterai devant le CNOSF mais je défendrai les intérêts du RC Lens à trois cents pour cent. Si les dix millions sont arrivés, je présenterai vraisemblablement ce même budget. S'ils ne sont pas arrivés, je présenterai un budget différent. L'objectif est que Lens soit en L1 car il a gagné sa place sportivement et qu'il soit aussi en L1 d'un point de vue financier, en fonction de règles du jeu que l'on connaît très bien ici en France. »
Un maintien en Ligue 2 n'est pas envisageable ?
« Non, non, je suis persuadé que nous serons en L1. C'est extrêmement compliqué à comprendre pour les gens, pour les supporters. Et je me doute qu'il y a de la tristesse et de la détresse, ce soir... Je suis droit dans mes bottes car je fais le maximum pour mon club en étant un peu l'intermédiaire entre des organes juridiques que je respecte, et mon actionnaire que je respecte tout autant. Je ne peux que constater ce manque de dix millions d'euros au moment où je vous parle. Demain sera un autre jour, et vendredi ou lundi, il y aura un passage devant le CNOSF qui engendrera, en fonction de l'arrivée ou non des fonds, une présentation différente du prochain budget du Racing Club de Lens. »
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