Gervais Martel : « Je ne suis pas là pour faire de l’image »
Vous n’exagérez pas un peu, là ?
« Mon adrénaline, ce n’est pas d’aller me battre contre des moulins à vent. C’est de trouver des solutions pour le club. Si je serai encore là la saison prochaine, je n’en sais rien du tout. Ce n’est pas d’actualité. Par contre, il faudra que les gens fassent attention après mon passage devant la DNCG. Il y aura certainement des procès en diffamation. On verra contre qui. »
Vous faites référence aux propos de Richard Olivier, le président de la DNCG, qui avait annoncé dès le mois d’août que lens ne finirait sans doute pas la saison ?
« La DNCG n’a pas apprécié que l’on soit passé par le CNOSF pour obtenir notre place en Ligue 1. Mais on est au mois de mai et on est encore là. On nous reproche aujourd’hui d’avoir fourni des documents comptables non valables ? Tout ce qui a été fait entre les Azéris et nous l’a été en liaison avec le cabinet Clifford Chance, l’un des plus gros cabinets d’avocats parisiens. La personne qui suit le dossier (Laurent Schoenstein) s’est déplacée à chaque fois. Pascal Meunier, l’ambassadeur de France, était très souvent présent lors de mes rendez-vous. Je suis tranquille. On va fournir tous les documents nécessaires.Au niveau juridique, tout a été fait à cent mille pour cent dans la légalité. Après, je ne sais rien de ce qui a pu se passer là-bas, dans le pays. »
Votre réputation en a quand même pris un coup. Les supporters vous tiennent pour responsable de la situation actuelle ...
« Mammadov m’a mis en porte-à-faux. C’est moi qui suis entre le marteau et l’enclume. Mais je ne regrette pas d’avoir fait appel à lui, sinon il n’y aurait plus de club. »
Même si votre image est aujourd’hui brouillée ?
« Qu’est-ce que je peux y faire ? Je ne suis pas là pour faire de l’image. Je ne vais plus jouer des films en étant jeune premier. Je me bats pour mon club que j’adore. Tout ce que j’ai annoncé aux gens, c’est ce que m’avait promis Mammadov et qui était attesté par des mails. Il n’a pas tenu ses engagements. Je comprends que les gens soient en colère. Mais je me soucie d’abord de la pérennité du club. Même si je ne suis plus là. Les valeurs de Lens, elles n’appartiennent à personne. »
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