Gervais Martel : « Hafiz Mammadov a bien percuté le risque »

Pour L'Equipe, Gervais Martel évoque ces dernières semaines, très agitées entre les refus successifs de la DNCG, l'attitude d'Hafiz Mammadov refusant d'investir 10 millions d'Euros demandés par l'instance, puis l'avis favorable du CNOSF ce vendredi. Et le président du RC Lens souligne que son associé azéri a bien pris conscience du danger qui guettait le club lensois, démentant au passage toute tension entre eux.

Gervais Martel, après cet avis positif, vous êtes optimiste pour la montée en L1 du RC Lens…

« Évidemment. On n’est pas euphoriques, mais optimistes. Il n’y aurait pas eu d’autre solution après le CNOSF. Mais j’ai toujours eu confiance sur le dossier qu’on avait et en Hafiz Mammadov (l’actionnaire majoritaire du club). Ce que représente Lens a été entendu dans le dossier. Avec Hafiz, on a travaillé quarante et une heures de suite. C’est pas mal sans dormir. Il était étonné de ce qui se passait. Maintenant, il commence à bien percuter les méandres et les difficultés de l’organisation juridique du foot. »

Avez-vous tremblé ?

« Je vais avoir soixante ballets. J’en ai vu des choses plus graves. J’avais confiance. Heureusement, on a un super mec comme Hafiz. Il a bien percuté le risque, qui était important pour nous. Je n’étais pas revenu pour mettre le club en dépôt de bilan au bout d’un an. Vous imaginez le truc ? Et – pendant qu’on y es t– qu’on dise que je vais quitter Lens, ça devient lourd. Le communiqué dans lequel il disait qu'il y aurait du changement dans la direction du club ? Il se demandait ce qui se passait. Il me disait : "Gervais, qu’est-ce que tu fous ? T’étais quand même dans les instances !". Je lui répondais : "Oui, mais ce n’est pas si facile que ça". Je peux vous garantir que ça se passe très bien entre nous. »