Daniel Leclercq épargne Gervais Martel mais dézingue (encore) Jean-Pierre Papin

Daniel Leclercq RC Lens
Interrogé par SoFoot, le Druide évoque la situation du RC Lens et de son président, mis en cause par les supporters lensois pour ses nombreuses erreurs de communication et sa gestion durant ces derniers mois. Daniel Leclercq épargne largement Gervais Martel, lui trouvant de nombreuses excuses, et pointe du doigt d'autres soucis, comme les choix d'entraîneur. Et à cette occasion, l'ancien joueur et entraîneur des Sang et Or en profite pour dézinguer (encore une fois) Jean-Pierre Papin, ainsi que Laszlo Bölöni.

Vous semblez épargner Gervais Martel dans vos propos…

« Gervais est quelqu'un d'honnête et de passionné. C'est rare dans ce milieu pourri du foot professionnel. Son problème, c'est qu'il s'entoure mal. Son téléphone sonne cent fois par jour. Il y a trop de monde autour de lui. Il a commis des erreurs, il le sait et le reconnaît. Quand vous me dites que Lens a eu 14 entraîneurs depuis le titre de 98, c'est une preuve d'instabilité, même si l'on sait qu'un entraîneur ne dure jamais longtemps dans un club. En 2007, par exemple, j'aurais gardé Gillot. Bon, Guy Roux avait été pris pour faire le ménage autour de l'équipe, les pleins pouvoirs, comme à Auxerre, et même lui est parti très vite quand il a vu que ce n'était pas possible. Papin, n'en parlons pas, je respecte le joueur, mais alors l'homme, je préfère me taire. Puis, il y a eu Bölöni aussi. C'est le seul mec que j'ai vu capable de dégoûter une équipe au point qu'elle ne veuille pas jouer le dernier match de la saison. On a eu beaucoup de désaccords avec Gervais. »


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