Gervais Martel : « Passer au-dessus des querelles »

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Pour La Voix du Nord, Gervais Martel se montre confiant sur la réalisation des travaux de rénovation du stade Bollaert-Delelis et la tenue de match de l'Euro en 2016. Et le président lensois revient sur ses dernières sorties à ce sujet, modérant quelques peu ses précédents propos.

- Il y a désormais urgence, et c'est un dossier très politique. Les élections municipales arrivent, le risque de ne pas voir évoluer les choses, pour l'instant, est grand. N'avez-vous pas l'impression que tout cela aurait pu être davantage anticipé ?

« J'ai repris la présidence du club en juillet, il ne faut pas l'oublier. Il y avait beaucoup de chats à fouetter à cette période. On a aussi découvert le cahier des charges du stade, lequel était un peu différent de ce que j'attendais sur beaucoup de paramètres. On a dû faire beaucoup en quelques mois, mais je ne suis pas inquiet. »

- Selon vous, existe-t-il un risque pour l'Euro 2016 à Lens ?

« Aucun. Il y a eu trop d'engagement vis-à-vis des institutions, il me semble impossible de revenir là-dessus. Je n'y pense même pas. Sur l'Euro, il y avait beaucoup de retard, mais depuis l'accord entre la Région et le Crédit Agricole, on s'est remis dans le bon sens. Pour moi, la question ne se pose même pas. »

- Vous restez donc optimiste, vous aurez un stade pour vous accueillir ?

« Il suffit juste de faire preuve de bonne volonté. Encore une fois, un président est là pour protéger son club, je me mets à la place de mes collègues, mais il n'y a pas mort d'hommes. Les collectivités, et donc les contribuables, ont beaucoup fait pour améliorer les enceintes sportives dans la région, ce serait incompréhensible de ne pas s'entendre. Il faut passer au-dessus des querelles. Quand j'ai utilisé l'image de ''Bienvenue chez les cons'', je sais que cela a été mal pris, mais je m'incluais dans le lot. S'il n'y a pas de solution, ce serait à désespérer de tout. »


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