Didier Decoupigny : « Je ne comprends pas le veto lillois »
Alors que la question du stade où le RC Lens jouera lors de la rénovation du stade Bollaert-Delelis est encore en suspens, Didier Decoupigny, le président du 12 Lensois, et Stéphane Fugaldi, président de l'USVA (supporters de Valenciennes) évoquent ce sujet de crispation entre les supporters des deux clubs dans La Voix du Nord.
« La rénovation de Bollaert n'est pas un choix, c'est une obligation. Le club était au bord du gouffre et le projet a contribué à le sauver. Comme Stéphane, je ne comprends pas le veto lillois. Contrairement à Valenciennes, Pierre-Mauroy est un stade régional. On y accueille Johnny, Bruel, mais pas Lens. Les arguments avancés ne sont pas bons. Sur l'audience, la règle c'est 80/20. 80% des supporters restent toujours fidèles. Après, l'aspect économique, là c'est une vraie difficulté, a fortiori quand on descend. »
Et du côté de Valenciennes, Stéphane Fugaldi, président de l'USVA : « C'est tellement évident que ce devrait être Pierre-Mauroy... Nous avons alerté les riverains car Valenciennes n'a pas les moyens d'accueillir 22 000 Lensois. Avec VA, on fait 15 000, la moitié vient en tram, les autres ont des habitudes de stationnement. Ça provoquerait beaucoup de problèmes. Le président s'appuie sur nous. Il se bagarre déjà avec les entreprises du coin qui vont à Lens pour l'ambiance... VA n'est pas bien financièrement, sur l'audience, sportivement... Ça fait beaucoup. D'un autre côté, on sait aussi qu'un dédommagement important pourrait peut-être sauver le club. C'est pourquoi nous ne sommes pas opposés à la venue de Lens pour quatre ou cinq matchs si Lille prend sa part. »
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