Patrick Fradj évoque son parcours

Titulaire lors des deux derniers matchs du Racing en position d'arrière droit, Patrick Fradj issu de la formation lensoise évoque son parcours pour le site officiel lensois.

Patrick, peux-tu nous parler de toi ?

J’ai débuté le football dans des petits clubs de la région. J’ai rejoint l’USM Waziers pendant trois ans puis j’ai évolué à Avion. J’ai finalement intégré la catégorie 13 ans DH du Racing club de Lens sous la houlette de Didier Dubois. J’ai tout appris ici puisque j’y ai fait ma préformation, ma formation et ma post-formation. Après deux années en CFA, j’intègre de temps en temps le groupe pro. Je sens que je progresse bien avec toute l’équipe. J’ai réussi à bien m’intégrer. 

Quand on te croise dans les couloirs de La Gaillette, on a l’impression que tu es quelqu’un de discret…

Pour moi être discret c’est quand on est renfermé et qu’on ne parle pas beaucoup. Je ne suis pas comme ça. Par contre, je n’aime pas faire parler de moi. Le plus important pour moi c’est le terrain !

Il y a une personne qui n’est jamais loin de toi, c’est ton père que l’on voit très souvent au centre…

Ah oui, mon père ! Depuis que j’ai débuté le football, il n’a jamais raté un seul de mes matchs ! Et avant d’arriver à Lens, il ne manquait aucun de mes entraînements. Il m’a toujours suivi pour m’encadrer quand ça n’allait pas, quand je commençais à faire n’importe quoi. J’avais tout le temps quelqu’un pour me dire « Ça, ce n’était pas bien ! », « Ça, c’était nul ! ». Comme ça, je ne m’arrêtais jamais de travailler. C’est en partie grâce à lui que je suis ce que je suis. Je souhaite à tout le monde d’avoir un père comme le mien ! On ne peut pas rêver mieux. Il me suit partout et il est tout le temps là pour moi. On a une belle relation père-fils. Avant, il voulait être joueur professionnel mais il n’a pas eu la possibilité de concrétiser son rêve. Il vient aussi me voir car il aime le football et, quand je suis avec les pros, il sait que c’est un autre niveau.