Jocelyn Gourvennec : « Il faudra qu’on soit bons »

Interrogé sur le site officiel de l'En Avant Guingamp, Jocelyn Gourvennec ne veut pas penser aux derniers matchs et se concentre uniquement sur le match de ce soir contre le RC Lens, dont il se méfie fortement malgré les nombreuses absences dans les rangs lensois.

Jocelyn, il reste trois rencontres à jouer. Avez-vous préparé globalement cette dernière ligne droite ?

Je ne pense pas du tout aux 2 derniers matchs, je pense au match qui arrive et uniquement à celui là. Quand on a préparé Arles on a préparé uniquement Arles sans penser à Lens. Une fois que le match était terminé avec 3 points de plus, on s’est mis, moi le premier, très très vite dès vendredi soir, dans le match de Lens. Il n’y a que le match de Lens qui m’intéresse. On est focalisé sur celui-là. On va retrouver notre public fabuleux, dans un stade plein avec un enjeu exceptionnel pour nous, quelque chose de magnifique à vivre. L’enjeu pour Lens sera un peu moindre même si les Lensois voudront évidemment bien finir leur saison. Je pense que ce sera un match ouvert, un beau match, avec deux belles équipes.

En cette fin de saison la pression est présente, comment appréhende-t-on cette période où tout se joue ?

C’est une pression positive bien sûr. Sur des fins de saison comme ça, on réduit légèrement la durée des séances, on est sur plus d’intensité. On joue sur la fraîcheur mentale tout simplement. Je ne pars pas dans des grands discours, dans des grandes théories, je suis très pragmatique dans la préparation des semaines d’entraînement pour aller sur un seul objectif, le match en lui-même : jouer notre jeu, jouer notre football en donnant tout. Le résultat sera la conséquence de ça, il n’y à rien à inventer sur les fins de saison, il y a juste à répéter nos gammes, avoir un état d’esprit irréprochable, beaucoup d’envie, beaucoup de niaque. Je le répète : l’envie de tout donner pour faire des résultats. Il n’y a que ça à préparer, il n’y a rien de nouveau à faire sur des fins de saison comme ça.

Le public a aussi un rôle important à jouer pour aider les joueurs à se surpasser…

Sur des fins de saison à enjeu, comme c’est le cas pour nous, il y a toujours un moment donné dans la préparation du match et dans le match l’enjeu qui fait qu’on se surpasse à un moment donné. Mentalement on se surpasse. C’est moins le cas quand on ne joue plus grand chose. Là on est aujourd’hui dans une position…on est là, on a travaillé pour ça, et on doit simplement finir le travail, refaire un gros match contre Lens, mettre le public avec nous pour gagner.

[...] À l’aller, Lens avait effectué une très solide prestation ?

C’était un beau match, ça avait vraiment été très difficile, on avait été très costaud défensivement. On aurait pu l’emporter sur la fin, on aurait pu être mené aussi à la mi-temps. C’est une équipe qui s’est un peu rajeunie, parce qu’ils ont eu quelques absents. Je pense qu’Eric (Sikora) veut voir aussi certains jeunes en situation, et des très jeunes, des 95. C’est une équipe dynamique, avec de la puissance, de la vitesse devant, de l’expérience aussi, même s’il manque Yahia,Touzghar, et peut-être quelques autres mais c’est une bonne équipe. Il faudra qu’on soit bons.