Gervais Martel : « J'ai l'impression d'avoir perdu mon deuxième père »

Après le décès d'André Delelis, Gervais Martel confie sa peine de voir celui qu'il considère comme son "deuxième père".

Dans Nord Eclair : « C'est grâce à lui que Lens a grandi. Quand les gens sont venus fêter le titre de champion de France en 1998, c'était aussi une récompense pour André. C'était un homme qui ne lâchait rien, qui avait une ténacité incroyable. Il était un passionné du RC Lens, et pas seulement de l'équipe première. Tout le monde savait que, quand il était en pleine santé, il allait voir tous les matchs des jeunes. Il était capable de me dire : "Gervais, faites attention, celui-là, si les petits cochons ne le mangent pas, il sera capable de jouer en équipe première" » « Quand il m'a dit que nous aurions la coupe du Monde à Lens en 1998, je lui ai dit : "Vous êtes devenu fou Monsieur le Maire". Il m'a rétorqué : "Vous verrez". »

Et dans La Voix du Nord : « C'est un pan de mur de ma vie qui s'écroule. J'ai l'impression d'avoir perdu ce matin mon deuxième père. Sans lui, il n'y aurait pas de RC Lens. Lorsque les Houillières ont lâché le club, il l'a repris à bout de bras. Mon souvenir le plus fort est d'avoir traversé la ville en 1998 au lendemain du titre. C'était un clin d'oeil à André Delelis. Nous n'étions pas toujours d'accord sur tout. Il avait du caractère. Je suis retourné le voir il y a quelques semaines à l'hôpital. Très vite, nous avons reparlé du club. Il l'avait dans les veines. Peut-être faudra-t-il penser à ajouter le nom d'André Delelis à celui de Bollaert. »


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