Garcia : « On ne peut pas être déçu »

Malgré la supériorité numérique de son équipe pendant une heure, l'entraîneur lensois n'a aucun regret sur le match d'hier soir et sur le fait de n'avoir pris qu'un point en Corse.

« On ne peut pas penser que l'on a perdu deux points. Compte-tenu de la physionomie du match et du fait que l'on ait joué plus d'une mi-temps à onze contre dix, on pourrait éventuellement évoquer quelques regrets sur les occasions que l'on a eues. Mais on ne peut pas être déçu d'un match nul à l'extérieur. Le problème, c'est que l'on restait déjà sur un nul sur le match précédent. Ce qui fait que, sur le coup, on n'avance pas trop...
Au niveau de l'état d'esprit, mes garçons ont été encore présents. Après le coup dur qu'a représenté ce but encaissé sur une erreur très inhabituelle de notre gardien, on a bien réagi. On a réussi à obtenir un penalty sur une phase de jeu que l'on avait travaillée. Après, on s'est comporté comme une équipe qui joue à onze contre dix, et qui a un peu le cul entre deux chaises, qui ne sait pas vraiment s'il faut aller les chercher au risque de se faire contrer alors qu'on est à l'extérieur. Ce qui fait que l'on a un peu déjoué. On a été deux, trois fois à deux doigts d'être en danger. Après la pause « boisson » de la deuxième mi-temps, on est à nouveau remonté d'un cran, et l'on s'est créé quelques situations intéressantes...
On reste invaincus à travers cette rencontre. Sur ces cinq première rencontres, il y a pas mal de nuls mais c'est quand même intéressant... Maintenant, je pense qu'on doit avoir plus de maîtrise que cela, notamment quand on est en supériorité numérique. Avec un brin de maîtrise individuelle et collective, on aurait pu être plus dangereux pour cette équipe ajaccienne. Mais l'état d'esprit est bon, et il y a une bonne base de travail. Et puis le fait de ne pas perdre – même si les matchs nuls ne font guère avancer – donne du baume au cœur. A la même époque, l'an dernier, on avait déjà quelques défaites. Là, on a l'impression d'être un peu plus solide que par le passé. »

Source :rclens.fr