Garcia : « Le sentiment qu'on est passés tout près »

Sur le site officiel du RC Lens, l'entraîneur du Racing analyse le match et le point pris sur la pelouse de Châteauroux.

« Sur les premières minutes, avant de marquer, on s'était déjà procuré trois occasions franches : sur la reprise à bout portant de Touzghar, la frappe de Le Moigne puis la tête de Baal. On aurait donc déjà pu matérialiser plus franchement notre bonne entame de jeu et notre domination. Et puis après, en deuxième mi-temps, cette équipe berrichonne a bien sûr poussé, et a mis énormément de pression, de ballons devant le but. On a souffert mais, sur l'égalisation, on n'est vraiment pas très heureux avec cette frappe écrasée qui passe au milieu d'une forêt de jambes.
Malgré cela, on a encore eu des occasions franches. Je pense à la frappe de David Pollet au deuxième poteau qui passe au-dessus, et surtout à ce centre du jeune Diakité, qui venait de rentrer en jeu. Un centre pour Ludo Baal juste devant le but, et qui était une vraie balle de match. Alors, bien sûr, je n'oublie pas que Rudy Riou a été présents et a fait des arrêts mais je pense que l'on a encore réalisé un match costaud. Une nouvelle fois, on a pêché par un certain manque d'efficacité...
On avait préparé ce match pour essayer de la gagner. On a cherché à être conquérant, à presser cette équipe très haut dès que l'on en avait la possibilité. On savait qu'ils avaient de la qualité devant mais on a essayé d'aller chercher des ballons haut et de se projeter. On a tout mis en œuvre pour essayer de gagner le match mais la qualité de l'adversaire nous en a empêché.
J'ai le sentiment qu'on est passés tout près... Mais encore une fois, nous avons manqué d'efficacité, de réalisme. Un manque qui nous a fait faire beaucoup de matchs nuls en ce début de saison. On avait à cœur de se rattraper après un match raté face à Angers. Même si le résultat n'est pas à la hauteur de nos espérances, on a quand même vu des choses positives, ce soir. »

Et dans La Voix du Nord :  « C'est un résultat mitigé. Nous avions pourtant bien débuté avec vingt bonnes premières minutes marquées par trois occasions. En deuxième période, Châteauroux a poussé et nous avons souffert. Nous avons tout mis en oeuvre, nous sommes passés tout près. Le break, on doit le faire dans notre très bonne période. Une nouvelle fois, mon équipe a montré un visage ultra combatilf. »