Garcia : « Je connais la règle »

Dans La Voix du Nord, l'entraîneur lensois évoque les critiques dont il a fait l'objet la saison dernière en raison des résultats médiocres, et espère que, cette saison, ça ira mieux pour le club et pour lui.

- Est-ce que vous comprenez les supporters qui attendent toujours un déclic de votre part ?
« C'est légitime de s'interroger car on n'a pas réussi à mettre en place ce que l'on voulait. En termes d'investissement, j'ai toujours donné le maximum avec mon staff mais les résultats n'ont hélas pas suivi. Donc, il y a des interrogations. On a pu déplorer aussi que je change de formules. Mais que faire quand on ne gagne pas ? Les gens auraient pu me reprocher de ne pas bouger. On est dans un milieu où le résultat conditionne tout. Il y a eu des commentaires parce que, précisément, on n'avait pas de résultats. »

- Vous êtes-vous senti blessé par les critiques ?
« Je n'ai pas été atteint dans mon investissement, ni dans mon intégrité professionnelle. Par moments, on a d'ailleurs fait des choses intéressantes. Notamment quand on a réussi cette série de huit matchs positifs. Il y eut aussi cette première mi-temps de Bastia. On mène 2-0, on se fait rejoindre... C'est à l'image de notre saison. On n'a pas été réguliers, on va essayer de corriger ce qui n'a pas été. Mais le travail qui a été mis en oeuvre n'a pas été inutile et peut-être en récoltera-t-on les fruits. J'espère juste que dans quelques mois les gens puissent dire : "On a été patients avec Jean-Louis Garcia et on a eu raison". Mais je connais la règle. Si on fait une deuxième saison comme la première, je serai en danger et ce sera logique. Je suis persuadé qu'on va basculer du bon côté et que cette saison, on va vivre de belles émotions ! »

- Y a-t-il moins d'attente aujourd'hui qu'hier ?
« A quoi bon revenir sur le passé ! On a souffert, on a fait un constat. Je ne veux regarder que l'avenir. C'est vrai qu'il y avait une attente en 2011. Les dirigeants étaient lucides par rapport à la situation (descente en L2) mais nous sommes dans une compétition. Alors ?.... Aujourd'hui, j'ai le sentiment que le discours officiel est plus basé sur la patience. »