Garcia déplore le manque d'efficacité de sa défense

Sur le site officiel du Racing, Jena-Louis Garcia analyse la prestation et la défaite de son équipe contre Sedan. Et il pointe une nouvelle fois du doigt la défense, coupable d'un manque d'efficacité criant.

« C'était un bon match amical face à une équipe « costaud » de notre championnat. On est battus mais il y a eu, encore une fois, des choses intéressantes. Sur le plan physique, je pense que ce fut le match le plus difficile à gérer depuis le départ. Après, il faut que l'on parvienne à se montrer encore plus dangereux, que l'on se procure encore plus d'occasions. Encore une fois, sur un ratio d'occasions concédées très faible, on se retrouve menés un à zéro à la mi-temps, sur une phase où l'on se fait contrer, avec une balle en profondeur. C'est un petit peu embêtant. Il faut continuer à travailler.

Je trouve que, dans la maîtrise collective, il y a du progrès mais, dans les trente derniers mètres, il faut que l'on parvienne à se montrer plus dangereux. Maintenant, on fait avec l'effectif. Aujourd'hui, il manquait pas mal de monde sur un groupe déjà réduit : Ducasse, Démont, Hazard, Kondogbia, Bergdich, N'Diaye. Cela fait beaucoup de monde. Et puis après, vous avez un Pierrick Valdivia qui a joué trente minutes alors qu'il n'a que très peu d'entraînement avec nous. Ali Mathlouthi a joué côté droit, et l'on sait que ce n'est pas son poste. David Pollet était peut-être un petit peu moins en jambes aujourd'hui. Compte-tenu de tout cela, on a quand même insisté jusqu'à la fin...

L'équipe a joué. Les joueurs se sont battus, ont été généreux. Beaucoup de jeunes ont fait leur match comme Nico Saint-Ruf ou Alex Coeff en défense centrale. Il y a du progrès dans le jeu, même si, comme je l'ai dit, il faut être plus dangereux offensivement, et surtout parvenir à ne pas prendre de but sur le peu d'occasions que l'on concède... Dans l'état d'esprit, on est dans la continuité des matchs qui ont précédé, avec beaucoup d'envie, beaucoup d'efforts, beaucoup de détermination. Cela ne suffit pas, certes, mais, dans l'état d'esprit, je n'ai rien à reprocher aux garçons... Maintenant, on sait tous que l'on n'est pas dans les temps. Notre intersaison a pris du retard. On ne va pas faire de la langue de bois. Mais que cela ne nous empêche pas de continuer à travailler dur pour essayer d'être prêts. »