Francis Gillot : « Un environnement qui ne voulait plus de moi »
Dans La Voix des Sports, l'entraîneur bordelais revient sur les conditions de son départ du RC Lens, à l'issue de la saison 2007.
- Comment analysez-vous les événements qui ont conduit à votre départ du club en 2007 ?
« Il y avait un environnement qui ne voulait plus de moi. Pourtant, nous étions à notre place (5e). Vu ce qui s’était passé, je trouve qu’il était logique d’être là. On avait perdu deux très bons joueurs à la trêve (Thomert et Jussiê). En outre, à Troyes (lors de la dernière journée), Bisevac était blessé, Dindane jouait sur une jambe et je ne pouvais pas mettre Cousin, car les gens l’avaient pris en grippe. Tu ne peux pas aller chercher un truc dans ces conditions. Mais déjà avant Troyes, il y avait eu Lyon, où on perd 3-0. Les joueurs font l’entraîneur. Et puis, les gens pensaient que ça irait mieux avec un entraîneur plus expérimenté, que le club pourrait aller plus haut… J’observe que l’année suivante, Lille eut le même parcours que nous. Ils visaient la Ligue des Champions. Or, le dernier jour, ils sont tombés à Lorient et se sont retrouvés cinquièmes. C’était la même configuration. Or, ils n’ont rien remis en cause. Notre parcours européen avait laissé des traces. En mars, nous avions joué dix matchs, des joueurs tiraient la langue ou souffraient dans leur corps ! »
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