Fradj et son match à Nîmes

Patrick Fradj revient sur sa première titularisation en Ligue 2 vendredi à Nîmes pour le site officiel du Racing.

Et tu as finalement été titularisé pour la première fois en championnat…

Je m’entraîne tous les jours avec le groupe pro et le coach m’a aligné face à Nîmes car il pense que je suis à la hauteur. J’ai essayé de ne pas trop me mettre de pression et je me suis dit qu’il fallait que je fasse de mon mieux car j’ai tout à gagner ! 

As-tu un rituel pour te préparer avant un match ?

Je n’en ai pas. Je me prépare tranquillement. La seule chose que je fais c’est écouter de la musique puis me concentrer. Et, juste avant de rentrer sur le terrain, je décompresse un peu. Je rigole avec les autres pour ne pas avoir de pression.

Comment as-tu vécu ce match ?

J’ai tout fait pour remplir mon rôle défensif et me mettre au niveau de la Ligue 2. Comme je n’avais pas encore joué de match officiel contre une équipe pro, j’ai essayé de m’adapter. Au fur et à mesure de la rencontre, je me suis laissé aller et j’ai fait avec ce que je savais faire. J’ai loupé bêtement deux contrôles mais sinon ça s’est bien passé. En seconde période, quand on a marqué le second but, Eric Sikora m’a dit de rester en place, de faire mon boulot défensif. Physiquement, ça commençait à devenir dur car le terrain était gras et le match était très engagé. Du coup, je ne montais plus et restais derrière.

Vous avez su changer de visage après la mi-temps. Le coach vous a-t-il mis la pression à la pause ?

La première période était catastrophique. On n’a fait que trois bonnes premières minutes et on s’est mis la pression tout seul. Je ne sais pas pourquoi. On a fait des fautes bêtes, on a perdu des ballons. A la pause, le coach nous a dit que c’était la pire première période que l’on ait faite depuis le début de la saison et qu’il fallait hausser le niveau sinon on allait droit dans le mur. 

Mais au final, vous avez décroché trois points précieux à l’extérieur… 

Les plus belles victoires sont les plus difficiles à obtenir. On a dû s’arracher jusqu’à la fin car l’adversaire pouvait frapper et égaliser. En plus gagner pour sa première titularisation en championnat, ça fait toujours plaisir !