Eric Sikora : Contre Sedan, « j'attends une réaction »

Interrogé sur le site officiel du RC Lens, Eric Sikora espère que son groupe saura régir après la défaite subie à Clermont-Ferrand vendredi dernier et regrette les nombreux buts encaissés contre des équipes qui n'ont pas dominé le RC Lens dans les matchs.

Eric, à tête reposée, quelle analyse fais-tu de cette défaite à Clermont ? En as-tu parlé avec tes joueurs ?

On en a discuté lundi matin avant l'entraînement, pendant quarante cinq minutes. On a parlé du match, de ce qui ne me plaisait pas, de ce qui pouvait aller ou pas, de notre comportement sur le but que l'on encaisse. Maintenant, il faut passer à autre chose. Il y a le match de Sedan à préparer. Mais, oui, c'était une grosse déception... J'attends une réaction, et la meilleure serait de battre cette équipe sedanaise. Ce ne sera pas un match facile : ils jouent à cinq derrière, avec quatre milieux de terrain, et Diallo seul devant. Guingamp a eu toute les peines pour les battre le week-end dernier. Ils veulent prendre des points pour se sauver. Il vont donc être dans l'optique de bien défendre et de contrer. Ce sera à nous de bien utiliser le ballon. A Clermont, on a eu un maximum de possession de balle mais on ne s'est pas assez procuré de situations dangereuses. Et sur les occasions que l'on a, le gardien adverse fait deux superbes arrêts... C'est à nous d'être plus « méchants », plus déterminés dans le dernier geste. Etre aussi moins dans la précipitation sur certaines situations. Et puis il faut arrêter de donner des buts à l'équipe adverse !... Quand on voit Clermont qui n'a pas gagné depuis le 19 octobre, frapper deux fois au but et marquer par deux fois – le second étant hors-jeu – ce n'est pas normal. Quand je pense à tous ces buts pris, face à Clermont, Nantes, Monaco, Angers, Dijon... Ce ne sont pas des équipes qui nous ont mis en difficulté sur notre maîtrise technique, sur un déplacement de jeu. Ce sont des fautes que l'on ne devrait plus retrouver à ce niveau-là, et qui nous pénalisent aujourd'hui.


Commenter cette actualité (...)