Didier Sénac : « On n'a aucune visibilité pour travailler »
Actionnaire majoritaire, le Crédit Agricole Nord de France espère céder le RC Lens le plus rapidement possible et cela gêne la préparation de la saison prochaine selon Didier Sénac, interrogé dans La Voix du Nord.
- Est-il selon vous plus risqué de rester en L2 ou de monter en L1 sans y être prêt ?
« Si on peut monter, il faut le faire, à condition de garder la base, les jeunes, et de recruter quatre ou cinq très bons joueurs. Si on n'a pas les moyens, il ne faut pas y aller. À un moment, on a oublié qu'on est à Lens. On s'est enflammé. Quand on était cinquième, il fallait presque s'excuser, faut pas déconner. C'est Lens. pas Paris, Lyon, Marseille ou Lille. On a eu une politique salariale déraisonnable. T'es pas obligé de filer 150 000 E par mois à un mec. »
- Comment pouvez-vous appréhender l'avenir ?
« C'est le flou artistique. On n'a aucune visibilité pour travailler. À la cellule recrutement, Cyril Magnier demande ce qu'on fait, à quel poste... En mars, on devrait savoir qui va rester, qui va partir. Là, on ne sait rien. Il y aurait deux repreneurs en piste. Nous sommes dans l'attente. »
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