Dayan : « On essaie donc de rebâtir quelque chose »

Au travers du départ de Jean-Louis Garcia, Luc Dayan explique, sur le site officiel du RC Lens, vouloir rebâtir ses projets pour le RC Lens en les fondant davantage sur les fondamentaux du club.

Vous dites que l'on a un effectif pour aller plus haut. C'est aussi le cas de Nantes, et depuis cinq ans, il ne parvient pas à réintégrer l'élite ? Depuis cinq ans, Lens a de bons joueurs, et cela ne fonctionne pas...
Je vais encore reparler de Lille mais c'est la même histoire. Il y a dix ans, l'équipe qui était prise en charge par Vahid Halilhodzic, dix-septième de Ligue 2, a fini en Ligue des champions. Pourtant, la majorité des joueurs était là depuis quatre, cinq ans. A un moment donné, quand il y a un changement de management, un changement de projet et de réalisation, vous pouvez espérer que cela devienne plus performant. Ce n'est pas inimaginable... Je pense que les causes de cette situation sont plus profondes. On ne va pas refaire l'histoire mais c'est un club dont les fondamentaux se sont délités depuis plusieurs années. On ne le voit pas au début. C'est comme une maison qui se lézarde. Mais ce que vous avez sur le terrain, c'est le reflet de l'environnement. J'en suis persuadé. Après, il y a des organisations qui sont plus ou moins bien faites, plus ou moins simples ou compliquées, avec des incohérences, avec des non-dits, avec une vie de club qui ne se met pas en place normalement. Tout cela dans un univers qui est ultra professionnel... Ce que vous avez constaté à Lens depuis plusieurs années, je pense que c'est la conséquence de cela. On essaie donc de rebâtir quelque chose. Et il y a eu un signal fort et positif car la semaine dernière a été décisive pour l'avenir du RC Lens. Il faut bien mesurer ce qu'il s'est passé. S'il n'y avait pas eu un signal fort de la part des collectivités concernant la reconstruction du stade Bollaert, et donnant une perspective à l'actionnariat, je pense que la situation aurait vraiment été très très grave. Là, aujourd'hui, on est dans une logique de redéploiement, et il y a un certain nombre de décisions qui peuvent être prises. Il n'y a donc aucune raison d'être défaitiste ou pessimiste.


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