Dayan : « On espérait un peu mieux »
Longuement interrogé dans La Voix du Nord, Luc Dayan revient sur le début de saison du RC Lens sur le terrain, avant de dévier sur le domaine financier, la réduction de la masse salariale et le mercato.
« Il y a toujours un décalage entre ce qu'une équipe fait et les attentes qui se rapportent à elle. Nous avons une équipe combative, généreuse, mais qui est davantage en réaction qu'en action. Nous sommes dans la deuxième partie de tableau après six journées. On espérait un peu mieux, c'est clair. Jusqu'au match d'Angers, ça allait bien. On avait relevé les prémices d'une réelle embellie, mais il y a eu cette défaite qui nous fait perdre de la crédibilité et qui, en termes d'exposition médiatique, constitue un frein. Au départ, nous aurions souhaité initier le changement de façon plus sensible, mais pour les raisons que l'on connaît (masse salariale encadrée, engagements pris avec les joueurs), ça n'a pas été possible. Nous avons dû faire passer le volet salarial de 9 millions à 6,3 millions d'euros. Toutes ces décisions, ainsi que le recrutement, ça s'est fait tardivement. Ce n'est pas une excuse, mais il est clair qu'on a manqué de temps, globalement. Comme tout le monde, je n'ai pas compris notre match contre Angers. En première mi-temps, l'équipe n'a peut-être pas eu de réussite, mais le résultat est là et, d'une certaine façon, il casse nos investissements antérieurs. Il va falloir réagir. À l'heure où de grandes décisions concernant le stade vont être prises, il importe de susciter de l'espoir, d'être bons. »
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