Alexandre Coeff: «On veut imposer notre manière de faire»

Interviewé par la Voix du Nord, Alexandre Coeff nous donne son avis sur la deuxième partie de saison:

Comment analysez-vous ce point du nul ramené d'Istres ?

«On a un sentiment un peu confus après ce match. C'était une rencontre à notre portée. A la mi-temps, on doit mener au score et on se fait cueillir dès le début de la deuxième période. Les deux buts qu'on prend sont évitables. On se fait bouger et on se retrouve avec deux buts à remonter. Il y a quelques temps, dans ce genre de scénario, on aurait explosé et fini sur un 4-0. Là, on a quand même réagi et on se retrouve à cinq points du podium.»

Quelle est la vraie différence entre le Racing de début de saison et celui qui ne perd plus depuis trois mois ?
«On s'est juste rendus compte qu'on pouvait battre tout le monde. Les entraîneurs de Guingamp ou d'Istres - que nous venons de rencontrer - disent qu'ils ont affronté l'une des meilleures équipes du championnat. Cela prouve que l'on peut réaliser de belles choses. On a décidé de jouer notre jeu. On veut imposer notre manière de faire. Et il y a aussi cette confiance née de cette belle série d'invincibilité...»

Toutes compétitions confondues, vous restez quand même sur une série de douze matchs sans défaite...
«On veut la prolonger le plus longtemps possible ! Alors, dans les rencontres comme hier, on avance encore un peu. Les matchs qu'on ne peut pas gagner, comme celui joué à Istres, il faut savoir ne pas les perdre. Il y a un état d'esprit qui s'est mis en place, une envie qui s'inscrit dans les valeurs lensoises.»

Honnêtement, la montée en Ligue 1 vous semble-t-elle si inaccessible que ça ?
«On a toujours employé un ton un peu ironique pour parler du haut de tableau. Mais, c'est vrai, entre nous, on en parle de plus en plus sérieusement. Si on parvient à rééditer le même genre de matchs en deuxième partie de saison, avoir les mêmes résultats sur la durée que ceux qu'on enchaîne depuis la fin du mois de septembre, on sera dans les clous pour jouer la montée jusqu'au bout. Mais, pour cela, il faut évidemment garder cet état d'esprit. C'est ce qu'on essaiera de faire en 2013.»

Source: lavoixdunord.fr