Un dernier bilan de ce début de saison

En cette fin d'année, MadeInLens ouvre sa une avec les contributions des membres du forum MadeInLens. Après Jack, Sancho62 et la Lettre au Père Martel d'Arno74, c'est au tour de Jfska de nous livrer son bilan du début de saison lensois.

En cette période de fête où la tradition veut que la morosité générale cède la place à un élan porteur d’espoir, Bollaert avait souhaité, ce mardi, tirer un trait sur une année sombre en appelant de ses vœux, et par une nuée de confettis, l’aube d’une nouvelle année synonyme de retour d’un sentiment de plaisir qui ne lui a été que trop confisqué durant 2011. Il se trouve malheureusement que, dans un ultime pied-de-nez, la perfide crépusculaire - avec le concours d’un petit groupe d’hommes venus de Châteauroux, à quelques centaines de kilomètres et des années lumières des stades lumineux que fréquentaient les Sang et Or il y a peu - a rappelé les 31000 imprudents à sa botte, en leur offrant un spectacle à l’image de tout ce qu’elle avait – nous dirons « généreusement » - accordé au peuple lensois.

Comment ne pas voir dans l’ultime levée 2011 tout le symbole d’un an de frustration permanente soldé par une énième défaite dans un match qu’il était pourtant interdit de ne pas gagner ? Toute l’histoire d’un calvaire que nous avions cru peut-être un peu tôt pouvoir exorciser en repartant de zéro… L’an zéro, donc, bien nommé ici – et non pas l’an I comme nous l’avions tous espéré – de ce RC Lens renaissant de ces cendres a permis au club artésien de mesurer toute l’immensité du chantier de reconstruction qui l’attend. Inutile donc de revenir sur les circonstances du désastre à l’origine de ce retour aux sources, à une heure où il est temps de faire le point sur l’état de notre RCL après 7 mois d’aménagement des fondations d’un nouveau temple.

Les illusions perdues

« Vous avez tué notre paradis »

Un slogan en guise de prologue, simple et criant de vérité, entonné par une Marek déchaînée un soir de mai. Il résumait à lui seul l’état d’un club exsangue, accablé par son sort et trahi par les siens. Un champ de ruines pour paradis : voilà ce qui attendait les téméraires qui voudraient se pencher au chevet du géant à terre. Un public miné par la lassitude et la colère après 3 années de soutien inconditionnel contre vents et marées, un groupe de joueurs encore extrêmement fragilisé par le traumatisme palpable d’une saison à couteaux tirés, les nerfs à fleur de peau, un staff décapité par les prises de recul d’un Leclercq soudain pris d’une envie de retraite (ou de se tirer du guêpier, c’est selon) et d’un Bölöni au sommet du ridicule après une dernière journée de L1 marquée du sceau de son irresponsabilité, un capitaine chancelant et contraint pour sauver son embarcation de céder la barre aux dignitaires du Crédit Agricole, déjà décidés à imposer au navire une cure de délestage drastique. Plus rien ne respirait ici la fraîcheur ancestrale que véhiculait le RC Lens, ce club jadis familial où régnait un bonheur simple. Quant à la Ligue des Champions qu’il fût un temps question de fréquenter assidûment, celle-ci ne faisait figure que de lointain songe nostalgique…

Une chose était sûre : cet endroit avait clairement besoin d’un œil neuf, de préférence rajeuni, voire même de plusieurs, au service d’un club à repenser depuis ses bases et à remettre à jour tant d’un point sportif qu’organisationnel…

C’est dans cette optique que furent intronisés en peu de temps Jocelyn Blanchard, puis Jean-Louis Garcia et son équipe. Si l’inexpérience du premier pouvait inciter à la prudence, les états de services du second, convaincu malgré la cour de plusieurs écuries de L1, laissaient souffler un vent d’optimisme comme il n’en avait plus été connu depuis longtemps au club. Les deux reconnaîtront régulièrement, au cours de leur parcours initiatique, qu’ils ne s’attendaient pas à affronter un chemin aussi semé d’embûches…

A l'épreuve de la reconquête

La première épreuve des nouveaux hommes forts du RCL fut de poser les jalons d’une nouvelle politique sportive. Ainsi valsèrent nombre de têtes, parfois historiques (exit Colbert Marlot et Mankowski, retour de Tournay à la tête du centre de formation), au profit d’une équipe rajeunie, adaptée aux souhaits du nouveau coach, désireuse d’inculquer ses propres méthodes de travail et d’insuffler un nouvel état d’esprit à la Gaillette.

Ce cadre défini, il était temps de recomposer un groupe de joueurs susceptibles de faire oublier un passé récent effroyable et son armée de "pieds nickelés" geignards, résignés et peu concernés par le sort du club. La première équation opposée au nouveau staff fût celle de l’argument financier. Dans un contexte plombé par l’impact budgétaire de la descente, contraignant Gervais Martel à invoquer la prise de contrôle du Crédit Agricole par une augmentation de capital, le club se voyait obligé avant toute intention de construction, d’opérer des coupes franches majeures dans sa masse salariale. Obligé de concéder les ventes de certaines valeurs marchandes (qui n’aurait pas souhaité voir le petit Varane devenir la figure de proue de la reconstruction ?), le tandem Garcia-Blanchard entamait sa mission de recrutement. 0 euro d’enveloppe de recrutement, marge salariale réduite à la portion congrue. Force est de constater que la partie était d’office difficilement engagée, avec une équipe à recomposer de A à Z.

Dans cet environnement hostile se posait donc l’équation la plus compliquée : comment composer un groupe homogène, solide et solidaire à partir d’un effectif privé d’ossature, contraint d’intégrer de jeunes joueurs inexpérimentés et dont les tauliers habituels étaient plus occupés à penser leurs plaies morales qu’à jouer leur rôle de cadre ? C’est avec cette lourde tâche que 9 recrues « d’envergure » posèrent leurs valises, pour un compenser une quinzaine de départs. Baal, Fabre, Cichero, Berenguer, Ben Saada, Maurice, Mathlouthi, Toudic et Ducasse avaient pour mission d’être les nouveaux soldats de la reconquête lensoise. Un recrutement qui de prime abord laisse à penser que malgré sa force de frappe pécuniaire très affaiblie, le club affichait encore une attractivité intéressante. Certains paramètres ont mis en évidence que le potentiel sur le papier ne constituait en rien un acquis de réussite, même lorsque l’on peut compter sur le soutien de plus de 20 000 personnes à chaque match… Ils peuvent également offrir un début d’explication à l’échec de cette première moitié de saison.

Instabilité chronique

Si les 9 recrues citées ci-dessus semblent offrir un renfort conséquent, il est à noter que la chronologie de leurs arrivées, qui s’étend de début juin à fin août, n’a guère servi l’espérance d’une compétitivité immédiate. Le club ayant été systématiquement dépendant des départs pour conclure tout recrutement durant ce mercato d’été, la constitution du groupe n’a hélas pu se faire qu’au compte-gouttes. Ainsi, soulagé par les départs de quelques joueurs en fin de contrat et après une entame prometteuse ayant permis les intégrations rapides de Baal, Mathlouthi, Ducasse et Toudic pour les premiers matchs amicaux, le marché lensois s’est longtemps enlisé dans une léthargie causée par un effectif encore pléthorique. Difficile pour un entraîneur prenant en main un groupe en pleine mutation, de composer une équipe-type en ne disposant que de quelques unes des recrues nécessaires. Avec ce constat, le début de championnat raté face à des adversaires aux effectifs quasi-bouclés était-il vraiment aussi étonnant que ce que laissait penser la stupeur initiale ? A cela venait s’ajouter le problème très spécifique du gardien, le club devant s’en remettre à un Kasraoui hors-sujet (une des nombreuses erreurs de casting passées), après s’être vu souffler in extrémis le prometteur Costil. Le projet de jeu de Jean-Louis Garcia se heurtait déjà à un certain nombre de contretemps majeurs.

Il faudra ainsi attendre la fin août et les arrivées groupées et tardives de Fabre, Cichero, Bérenguer, Maurice et Ben Saada, pour voir enfin, par un début de concurrence salvatrice, une ébauche de collectif et les premiers fruits du travail de départ. Hélas, les blessures d’Alassane Touré et surtout de Toudic vinrent rappeler à une équipe encore à peine confiante, combien l’équilibre pouvait être précaire. En l’absence de celui que le club attendait comme la gâchette attitrée, et malgré la bouffée d’oxygène Coupe de la Ligue et un socle défensif enfin rendu imperméable par la bonne pioche Cichero, l’attaque lensoise pataugeait et souffrait du manque d’impact de son milieu de terrain. Difficile de trouver la régularité dans ces conditions, mais le chantier n’était pas encore en danger à ce moment…

… et puis il y eût Bastia…

Outre l’impact psychologique de cette rencontre, les deux points perdus et les circonstances, Lens a perdu gros ce jour-là. La suite du championnat démontrera que la perte de Cichero (que ne peut hélas s’en prendre qu’à lui-même) a fait littéralement voler en éclat le semblant de stabilité chichement acquis. Jean-Louis Garcia sera alors contraint de mettre entre parenthèse ses ambitions de jeu pour renforcer son milieu. Solution payante, puisqu’à la faveur de ce rééquilibrage et d’une certaine réussite, le RCL reprendra quelques couleurs. Rares furent les occasions offertes à Jean-Louis Garcia de reconduire une même équipe. Cet élément ne peut être occulté. Criants furent aussi par moments les contrastes entre une équipe lensoise disparate, insuffisante dans l’impact physique et en quête de repères et d’automatismes, et certains adversaires déjà en place depuis plusieurs mois, et éprouvés aux joutes de la L2. Mais les deux dernières rencontrent montrent à quel point construire un bloc stable solidaire ne sera pas une partie de plaisir… si les joueurs ne se mettent pas au diapason des valeurs de dépassement de soi requises…

Un effectif taillé pour le combat ?

Jocelyn Blanchard et Jean-Louis Garcia ont entrepris à leur arrivée d’apporter à l’effectif lensois une touche de sang neuf marqué de leur empreinte. Après 6 mois de mise à l’épreuve, le moins que l’on puisse dire est que leurs recrues laissent l’ensemble des supporters assez dubitatifs. Si les qualités intrinsèques de la plupart ne sont pas à remettre en cause, quid de leur sens du sacrifice et de leur expérience des matchs engagés ? A la lumière de ce qui a été montré, il semble que seul Pascal Bérenguer ait assimilé les paramètres guerriers que nécessite la L2 d’aujourd’hui, ce qui en a fait d’ailleurs rapidement un taulier de la maison sang et or. Baal manquant d’impact, Toudic blessé de longue date, Ducasse noyé au premier contact physique, Cichero incapable de maîtriser ses nerfs à Bastia et les frêles Maurice, Ben Saada et Mathlouthi ne pouvant guère donner le change, les principaux motifs de satisfaction viennent aujourd’hui paradoxalement… des jeunes Pollet et Kondogbia. Au vu de cet étrange état de fait, il convient de se poser une question : l’effectif lensois est-il trop lisse ?

Aux antipodes des têtes brûlées de la saison dernière, les deux jeunes et frais dirigeants intronisés n’ont-ils pas versé dans l’excès inverse en recrutant nombre de garçons polis, respectueux… mais manquant cruellement de « grinta » ? Il y a là sans doute matière à réflexion car, au-delà du simple constat d’échec collectif, il convient de constater que l’apport actuel de nos individualités est insuffisant et que le contenu manque cruellement de caractère. Faute de capitaines de route et d’aboyeurs autrement plus utiles qu’un Yohan Demont à géométrie variable, le RC Lens s’empêtre régulièrement dans sa propre indolence. Jocelyn Blanchard, homme particulièrement à cheval sur les principes lorsqu’il s’agit d’aller saluer les supporters, ne manquera pas d’essayer de dénicher cet hiver une recrue susceptible d’incarner l’amour du maillot, un peu plus au moins que ce que ne montre le groupe actuel.

Un coach passionné mais en quête de cohérence

L’espérance générée par l’arrivée d’un technicien affublé d’une réputation flatteuse reste à ce jour lettre morte. Pas faute pourtant pour Jean-Louis Garcia d’avoir donné de sa personne. De l’avis unanime des observateurs, son investissement total sur le bord du terrain tranche radicalement avec la tiédeur sans passion de ses prédécesseurs. Mais à mesure que la saison avançait, le coach lensois a donné de plus en plus l’impression de brasser du vent. Le temps n’est pas son allié, et pourtant son projet en a clairement besoin…

Car face aux multiples aléas et faits de jeu qu’a rencontré son équipe, le technicien a eu le mérite de ne jamais rester à cours d’idées. Adepte d’une philosophie de jeu au sol, celui-ci a annoncé immédiatement ses ambitions joueuses… trop joueuses ? Après avoir bouclé tant bien que mal son recrutement, JLG s’est en effet cruellement heurté aux réalités du terrain. Obligé de recomposer régulièrement son onze type, contrarié par des absences stratégiques de joueurs, il est à créditer d’un certain courage que d’autres n’ont pas eu, en remettant en question ouvertement ses choix en raison du marasme ambiant, et en renonçant non sans amertume à son ambitieux 4-4-2 pour un système à 3 milieux plus adapté à son effectif. Il n’a pas non plus hésité à pousser Kasraoui sur le banc au profit de Fabre, avec succès. Et les intégrations progressives des jeunes Pollet, Hazard et Kondogbia sont à ce jour une réussite. La plupart de ses choix et le point d’honneur qu’il met à communiquer sans concession sur son mode de fonctionnement plaident en sa faveur. Mais n’occultent pas ses difficultés à trouver une équipe-type, voire à trancher dans le vif lorsque certaines prestations insipides…
(d’aucuns ajouteront sur ce dernier point qu’il n’est peut-être pas seul décisionnaire…)

Ainsi certains choix individuels de Jean-Louis Garcia suscitent encore l’interrogation. Si le terme de « saine concurrence » fût maintes fois martelé durant ce début de saison, il a parfois été difficile de comprendre certaines reconductions. Sans aller jusqu’à soupçonner une quelconque ingérence (voire une politique d’ « intouchables »), il est parfois difficile de cerner ce qui pousse JLG à conserver dans son onze de départ certaines individualités défaillantes au d’autres susceptibles de donner le change. Serge Aurier, même sans briller, est-il vraiment moins méritant que Yohan Demont ? Doit-on encore espérer quelque chose d’Eduardo ? Quelle explication donner à la gestion du cas Thorgan Hazard, disparu de la circulation aussi vite qu’il n’y est apparu ? Pourquoi persister à considérer Toudic comme un concurrent au poste de Pollet, alors que celui-ci pourrait l’épauler sur le flanc gauche ? La liste est non exhaustive.

JLG a donné quelques éléments de réponse lors de l’ultime levée, en signifiant clairement à un Baal ou un Eduardo que leurs places n’étaient plus garanties. Mais comme pour la mise en place de la charnière centrale pour laquelle le coach lensois ne tâtonna que trop longtemps, on est en droit de demander plus de réactivité de sa part face aux évènements.

Un autre point d’affleurement peut concerner son implication très – trop ? – vive lors des matchs. N’y a-t-il pas un risque de perdre l’attention de ses joueurs à force de gesticulations ? On a déjà pu remarquer que certains joueurs (Baal, Aurier, Ducasse,…) n’évoluaient pas depuis la reprise au niveau que leur potentiel nous laisse en droit d’attendre. Faut-il y voir un signe envers le message prôné par JLG et se poser la question de l’adhésion totale du groupe ? Tiendra-t-il longtemps à ce rythme, si les résultats ne suivent pas ? Autant de questions auxquelles Garcia devra répondre pour donner du crédit à son projet. A charge donc pour lui de convaincre son monde qu’il ne se laissera pas contaminer par la sclérose ambiante touchant le club.

Un climat pesant

Sclérose : le mot paraît lourd, comme l’environnement régnant autour du microcosme lensois. Difficile de trouver la sérénité sportive dans un club rongé par l’incertitude, où l’on croise dans les couloirs des dirigeants minés par la situation financière du club. Le poids des dettes, l’ingérence du Crédit Agricole, l’épée de Damoclès levée au-dessus du projet du nouveau Bollaert : autant de motifs d’inquiétude peu enclins à générer une atmosphère positive. Et ce malgré les démarches inlassables du président Martel, dont les récentes levées de fond, mises en doutes par les autorités financières, prêtent à s’interroger sur sa réelle capacité à redresser le club. En ajoutant à ce contexte les relations glaciales qu’entretient le club avec la mairie, et même désormais celles en interne entre le président et l’actionnaire, tout porte à croire que les conditions ne sont pas en passe d’être réunies pour ramener le club à une destinée saine et ambitieuse. Clairement, l’avenir du RC Lens à moyen terme s’inscrit en pointillés… très fins…

Et maintenant ?

Le RC Lens va passer les fêtes de fin d’année en 15e position, à bonne distance de la zone de relégation, mais loin, très loin des objectifs initiaux, mais non catégoriques, de remontée immédiate. L’accumulation des contretemps fait que l’équipe lensoise en est encore aux balbutiements de son identité collective. Pour ne rien arranger, les récentes déclarations de l’actionnaire principal, de la direction et des dignitaires politiques ne laissent rien présager de bon pour l’avenir du club, désormais contraint de vivre au jour le jour. A commencer par ce mercato d’hiver, pour lequel le Crédit Agricole a d’ores et déjà mentionné la nécessité de vendre afin de renflouer les caisses.

Le RC Lens n’est plus qu’un banal club de L2 comme les 19 autres (en dehors du cheater monégasque), aux finances conditionnées par la nécessité de plus-value, sous peine de déséquilibre des comptes en fin d’exercice. Avant même d’envisager la suite de la saison, devons-nous craindre dans un premier temps la perte de nos valeurs marchandes, qui sont malheureusement aussi la prunelle de nos yeux sortie du centre de formation ? Est-il vraiment judicieux de brader à la va-vite un Kondogbia qui ne cesse de progresser et dont la valeur pourrait avoir doublé en juin ? Le fait que le Crédit Agricole ait mis la pression n’autorise pas le RC Lens à saboter son avenir sur l’autel du court terme, même pour un actionnaire sensé se désengager au mois de juin. Mais Gervais Martel n’est plus guère maître du destin de son club, ni même de son propre stade.

Il existe aujourd’hui peu d’espoir pour Jean-Louis Garcia d’obtenir des améliorations de son effectif. Pire, il pourrait même perdre certains éléments. On a cru pendant longtemps que celui-ci aurait une équipe complète et tous les éléments en main pour remonter. Force est de constater aujourd’hui qu’il n’en est rien, et que pour arriver à ses fins le coach lensois devra accomplir des miracles. Un licenciement n’est évidemment pas à l’ordre du jour, auquel cas ce serait un désastre. Le RC Lens n’est pas le Qatar Saint-Germain. Jean-Louis Garcia a par ailleurs montré au cours de son parcours antérieur, pour justifier son profil de « constructeur », qu’il était coutumier des entames laborieuses et des fins de saison en trombe. Gageons qu’il justifie cette réputation, et que les évènements lui permettent, au pire, de poursuivre son opération de reconstruction du RC Lens en L2 l’année prochaine.

Avec cette fois – tant que l’espoir nous est permis – les armes pour réussir.


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