Touré : « A Capbreton, j’ai vu des cas plus pénibles que le mien »

Après un mois de rééducation à Capbreton, le défenseur lensois est rentré à la Gaillette. Pour le site officiel du Racing, il confie qu'il a beaucoup relativisé sa blessure face à ce qu'il a vu à Capbreton et que cela va le renforcer mentalement pour la suite de sa carrière.

Alassane, depuis octobre, tu es blessé au genou. Peux-tu nous rappeler comment ça s’est passé ?
« C’était lors d’un entraînement, sur un changement de direction. J’ai senti un craquement anormal. Sur le coup, je ne pensais pas que c’était si grave. Mais le verdict est tombé : rupture des ligaments croisés ! J’ai dû être opéré. Après cela, c’était repos forcé. Et, depuis le début de la semaine, je suis de retour à la Gaillette, après un mois de stage de rééducation au centre de Capbreton. Toute la journée, c’était rééducation et musculation pour retrouver le niveau et renforcer ma jambe. »

Ca doit être difficile d’être éloigné des terrains pour un footballeur ?
« C’est super difficile ! Mais on sait que les footballeurs se blessent souvent. Je pense que la pire des blessures c’est celle que j’ai eue. Maintenant, je n’ai plus qu’à bosser, et ressortir encore plus fort de cette épreuve. Physiquement, ça va être dur car ça fait quatre mois que je n’ai pas fait grand-chose. Je vais peut-être revenir d’ici deux mois. Donc, d’ici-là, j’ai une grosse charge de travail qui m’attend. Ce sera une nouvelle période de préparation pour moi. »

En pleine ascension, ce fut un coup dur pour toi et l'équipe.
« Oui mais je relativise car, à Capbreton, j’ai vu des cas plus pénibles que le mien ! J’ai quand même de la chance de faire mon métier. Je remarche et bientôt je recourrai. J’avais déjà un mental assez fort et là, il a été renforcé. Je vois les choses d’une manière différente. Je me prends moins la tête, et je vis au jour le jour. Au stage de rééducation, il y avait des gens qui ne pouvaient pas marcher, des blessés de la route qui se sont pris des voitures de plein fouet. Ca m’a mis du plomb dans la tête. »


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