Sow : « J’espère participer à d’autres CAN »
Interrogé sur le site officiel du Racing, le milieu lensois évoque la CAN qu'il vient de disputer avec le Mali et. Il revient également sur Seydou Keita, une véritable icône au Mali, et aux côtés duquel il a joué lors de cette CAN.
C’est comment de participer à la CAN ?
C’est une compétition très attendue en Afrique ! Il y a une pression énorme ! Tout le monde a envie d’y faire quelque chose. Beaucoup de grands joueurs y participent. C’est différent du championnat que je côtoie cette saison. Même si la CAN n’a duré qu’un mois, c’était très rythmé et il y avait beaucoup de pression. Ca change mais je suis content du parcours du Mali et j’espère participer à d’autres CAN !
Pensais-tu à un si beau parcours du Mali ?
Les gens disaient que nous étions une équipe jeune, privée des « stars ». Mais nous savions qu’il y avait du talent ! Nous ne nous sommes pas fixés d’objectif, nous voulions juste faire mieux que lors de la dernière CAN, en 2010, où nous avions été éliminés dès le premier tour. Comme lors de la précédente CAN d’ailleurs. Finalement, nous avons fait un bon parcours et nous finissons troisièmes. Nous sommes fiers de ce que nous avons accompli !
Ce n’est pas la première fois que tu y participes mais on sent que tu as passé un cap.
Depuis qu’Alain Giresse est le sélectionneur du Mali, il fait appel à moi. Même quand j’étais blessé pendant une saison. Ca montre qu’il me fait confiance. A la CAN, je m’attendais à être titulaire dès le premier match mais je ne vais pas me plaindre car j’ai eu du temps de jeu. Je suis entré au cours des deux premiers matchs, puis j’ai été titularisé le reste de la compétition. Je suis content de mon parcours personnel et de celui de toute l’équipe !
Tu as joué avec ton « grand-frère » Seydou Keita que tu as connu à Lens. A-t-il encore tenu le rôle de guide ou as-tu volé de tes propres ailes ?
[Sourires] Ah, Seydou ! C’est toujours le guide dans l’équipe, même s’il ne vient pas personnellement te parler. Il me rappelle un peu Lens car ça lui arrive de demander des nouvelles du club et me parle de ses souvenirs. Seydou, c’est un grand frère. Il m’a beaucoup aidé à Lens, et au Mali aussi. Je pourrais dire à mes enfants que j’ai joué avec Seydou Keita ! [Sourires] C’est une fierté pour moi, et je pense que ça l’est aussi pour tous les jeunes maliens car Seydou est une star au pays. Il est énormément respecté.
Ca doit faire du bien d’enchaîner les victoires même si vous avez chuté deux fois, notamment en demi-finale ?
Nous n’étions pas les favoris et nous voulions bien figurer dans cette compétition. Arriver en demi-finale, c’est quand même quelque chose ! Contre le Ghana, pour notre premier match, nous avons un peu de regret. Nous avons craint l’adversaire et nous n’avons pas beaucoup joué. Perdre 2-0, c’est quand même lourd. Contre la Côte d’Ivoire, nous avons manqué de chance, car nous avons bien joué. Encaisser un but, juste avant la mi-temps, ça nous a fait très mal. Mais bon ! C’était contre la Côte d’Ivoire et le Ghana ! C’étaient les deux favoris. Je pense que finir troisième, c’était « inattendu » pour nous !
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