Sikora : « Rester tout le temps dans le même club, je n'y pensais pas »

Dans son édition du jour, Nord-Eclair livre une interview d'Eric Sikora, qui revient sur sa carrière en Sang et Or et, notamment sur son début de carrière.

Quand vous intégrez le RC Lens, en minime, vous ne vous attendiez sans doute pas à passer toute votre carrière dans ce club...
Non. Quand j'étais gamin, ce que je voulais, c'était jouer. Le club de la région, c'était Lens. Mon oncle allait au stade à Lens. J'ai franchi les paliers. Rester tout le temps dans le même club, je n'y pensais pas. Même si, à l'époque, il était beaucoup plus difficile de partir d'un club qu'aujourd'hui.

Aviez-vous une autre idée de ce que vous pouviez exercer comme métier, si cela ne marchait pas ?
Je m'étais orienté pour devenir prof de sport. J'ai eu la chance d'intégrer le sport étude de Billy-Montigny. À la fin de la 1re, j'ai eu une proposition de contrat à Lens. Mes parents étaient derrière moi. Et six mois après avoir signé avec le club, j'étais dans le groupe pro.

Quels joueurs vous ont marqué ?
Quand j'ai débuté, Didier Sénac. C'était un joueur hyper-rigoureux, sérieux aux entraînements, un leader. Il n'aimait pas perdre ses duels et ne pas perdre tout court. Jean-Guy (Wallemme), Francis (Gillot) ont compté, également. C'est avec ces joueurs que j'ai appris.

Avez-vous toujours évolué latéral droit ou avez-vous connu d'autres postes ?
En jeune, j'ai joué au milieu, devant, mais aussi libéro. En pro, Arnaud Dos Santos m'a fait jouer deux ou trois fois au milieu. Mais latéral droit, c'était mon poste de prédilection. J'aimais bien courir, monter. C'est un poste qui m'a permis d'exploiter mes compétences.


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