Sikora : « Je considère que ma carrière s'est achevée à 34 ans »
Dans Nord-Eclair, "Captain Siko" revient sur sa longue carrière lensoise et aborde notamment ce qu'il a regretté, notamment sa fin de carrière sous Joël Muller qui ne lui faisait pas vraiment confiance. Il évoque aussi son départ manqué à Liverpool à l'été 1998 et l'Equipe de France.
Avez-vous des regrets ?
Sur ma fin de carrière, oui. Je pense que j'aurais pu apporter plus que je ne l'ai fait. Le problème, c'est qu'en France, passé un certain âge, tu n'es plus bon à rien. Le coach (Joël Müller, ndlr) avait des idées que je ne partageais pas. Je me souviens, à l'époque, il y avait eu un problème au poste de latéral droit, le coach avait même fait évoluer Seydou Keita, qui est gaucher, à ce poste... Mais je n'ai jamais rien dit. Je ne suis pas le genre de mec à râler. J'ai continué à travailler. J'ai arrêté à 36 ans mais je considère que ma carrière s'est achevée à 34 ans. J'ai disputé dix matches en deux saisons : c'est très peu. Si cela ne s'était pas passé comme ça, j'aurais peut-être pu dépasser la barre des 600 matches officiels... Mon autre regret et l'année où on perd le titre de champion de France (en 2002) lors de la dernière journée.
Le fait de ne pas avoir été à Liverpool est-il un regret ?
Non. C'est vrai que s'il n'y avait pas eu ce problème de timing, j'aurais signé. Mais mes regrets ont duré quinze jours, trois semaines, le temps que les matches reprennent. Je pense que le football anglais me correspondait. J'aurais vu d'autres choses. Mais la vie est faite comme ça...
Vous avez connu la sélection espoir mais pas en senior. Cela vous pèse-t-il ?
C'est un regret, parce que je sais qu'à une période, mes prestations étaient suivies et appréciées. À l'époque, la sélection A' existait encore. Je regardais qui était sélectionné. Je pense que j'aurais pu y aller. Mais je me dis aussi que d'autres joueurs plus talentueux n'ont pas intégré l'équipe de France.
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