Muller : « Si l’esprit de famille existe encore, il est très disparate »

Entraîneur dans les deux clubs, Joël Muller se livre dans Le Républicain Lorrain avant ce Metz-Lens. Il revient notamment sur les valeurs "familiales" que renvoient l'image des deux clubs.

Les deux clubs ont longtemps été présentés comme des clubs dits familiaux. Cette image n’est-elle pas jaunie ?
« Si l’esprit de famille existe encore, il est très disparate… Que ce soit à Metz, à Lens ou ailleurs, cette notion n’est plus évidente. Mais c’est vrai que deux figures sont longtemps parvenues à véhiculer cette image. Deux hommes qui m’ont particulièrement marqué. Gervais Martel, le président lensois, qui, même dans la difficulté et les coups reçus, fait toujours preuve du même enthousiasme. Il est toujours à la recherche d’une solution pour faire avancer son club. Pendant longtemps, Carlo Molinari a tenu un rôle similaire à Metz avec cette capacité de fédérer autour de lui. Aujourd’hui, la tâche est éminemment plus difficile pour Bernard Serin puisqu’il doit gérer un club qui, pour l’heure, est englué en Ligue 2. C’est donc plus délicat de fédérer dans ces conditions. »