Martel : « Je ne suis pas surpris de notre non match »

 Sur le site officiel du Racing, le président lensois ne se montre pas surpris de la pitoyable prestation lensoise d'hier soir. Il espère seulement que certains joueurs prendront conscience que l'heure est grave du côté du Racing.

« S’il y en a certains qui n’avaient pas pris conscience qu’on avait le feu au cul, j’espère qu’ils l’auront pris ce soir. C’est peut-être le seul point positif qui peut ressortir de la rencontre. Je ne suis pas surpris de notre non match, notamment sur la première période. C’est souvent le cas de Lens qui peut avoir de bonnes séquences mais qui est aussi capables d’avoir un manque d’agressivité dans le bon sens du terme. Sur la première période, je ne me rappelle pas que l’on ait pu gagner un duel, à part peut-être Yahia et Koïta. Lors des duels directs, on a été relativement inexistants. On a fait une bonne entrée en matière en seconde période, mais après on a été incapables de pouvoir marquer pour se mettre à l’abri. Naturellement, lorsque l’on n’est pas capable de réaliser ce genre de chose à domicile, la sanction pend au nez. Au lieu de faire un écart de huit points avec un club qui est directement concerné avec nous, on trouve le moyen de remettre dans le jeu une équipe respectable mais pas terrifiante.  Je ne crois pas que ce soit inconscient ou non. Je pense, qu’aujourd’hui, il doit y avoir une prise de conscience réelle de notre situation. Elle est très embêtante car nous n’avons que deux points d’avance sur le relégable. La réalité du football est qu’il n’y a que les chiffres qui comptent. On a une défense qui a encaissé 42 buts, c’est une deuxième réalité. Maintenant quand on accumule tout cela, je crois que ce qui est surtout important c’est qu’il reste sept matchs à jouer. Donc, il va falloir se bouger le cul plus que ce soir. J’attendais une équipe, en première période, qui impose son rythme et sa détermination. Et ce n’est pas ce que j’ai vu. Il y a eu des erreurs individuelles qui auraient pu être corrigées car l’objectif était de se mette à l’abri. Mais nous n’avons pas réussi à le faire. On a un calendrier qui est assez embêtant, en commençant par un déplacement à Tours. Il y a des joueurs suspendus mais ce n’est pas très grave car, dans un club, il y a un effectif. Ca donnera l’occasion à d’autres joueurs de s’exprimer. Aujourd’hui, il y a une situation d’urgence. J’en ai parfaitement conscience. C’est malheureusement quelque chose que j’ai en tête depuis pas mal de matchs. On va tout mettre en œuvre pour rectifier le tir pendant les prochains matchs. Ce match doit permettre aux gens de prendre conscience de la réalité des choses, ils sont dans un bon club, le Racing club de Lens, avec un public extraordinaire qui a continué à nous soutenir. En dehors des analyses, ce sont des réactions que tout le monde attend, et en premier le président. »