Martel : « Assurer au minimum le maintien en Ligue 2 »

Sur le site officiel du Racing, le président lensois évoque le match de demain, mais aussi dresse un bilan de la saison. Il aborde aussi la question de l'avenir du Racing, suspendu au maintien en Ligue 2.

Le match contre Le Havre : « Ce que j’attends de mon équipe et de mes joueurs, c’est aujourd’hui de faire voir une vraie figure du club, chose qu’on n’a pas vu sur les deux derniers matchs à domicile. J’espère que l’évolution positive qu’on a pu noter dans le comportement - mais pas dans le résultat - du match de vendredi, on pourra la retrouver dans le dynamisme, l’allant et la détermination sur ce match de lundi. Ce ne sera pas un match définitif : il reste encore douze points et quatre matchs à jouer, mais c’est extrêmement serré. C’est un match essentiel car l’adversaire est à deux points de nous, avec aussi ses difficultés. Certainement que l’égalisation de Reims a aussi laissé des traces. Maintenant, il ne faut pas se projeter sur demain. Il faut se projeter sur notre potentiel et sur notre collectif car c’est le collectif qui fait les résultats. Ce n’est pas l’image qu’on a d’une équipe ni les qualités individuelles, mais le collectif qui fait les résultats d’un club de foot. Et c’est ce qui nous a manqué cette année. »

L'accueil de Bollaert ce lundi : « Quand on joue à Bollaert, on ne sent pas les gars se libérer. Moi, je trouve que c’est plutôt un avantage de jouer à Bollaert depuis vingt-cinq ans que je préside ce club. Je crois qu’il faut se lâcher. On sait qu’on a naturellement le collectif pour remporter ce genre de rencontre. Après, Bollaert, il faut l’appréhender de manière positive. J’ai eu l’occasion de discuter avec des gens lors du retour du match de Tours. Il y a bien évidemment, et c’est logique, chez les supporters de la déception, de la frustration, de la rage quelque fois car on n’a pas été à la hauteur sur la saison. Mais je pense aussi qu’on a la chance d’avoir des supporters qui connaissent bien le foot, qui sont intelligents et qui savent très bien, sur les deux matchs à Bollaert, il est essentiel qu’on puisse assurer au minimum le maintien en Ligue 2. J’espère que, demain soir, on va répondre à leur attente et que, nous aussi, on répondra à leurs attentes. »

Un bilan de la saison : « Le bilan aujourd’hui, on peut déjà en tirer un. On a vu une équipe qui n’a pas répondu à notre attente et qui a pêché sur un certain de nombre de choses. Après, on peut toujours trouver trois mille excuses pour expliquer certaines chose mais, moi, je ne suis pas quelqu’un qui me cache derrière mon petit doigt. Quand on regarde les chiffres, ils parlent d‘eux-mêmes. On a une équipe qui a encaissé 40 buts, qui a la 10e attaque, qui n’a jamais été dans les dix premières du championnat depuis le début de la saison. C’est-à-dire qu’on a une équipe qui est à sa place entre la 10e et la 18e place. C’est ça la réalité. Mais je pense que cette équipe-là a été, même si on ne l’a pas vu assez sur le terrain, globalement dans un état d’esprit complètement différent de celui de l’année dernière. Et je pense que c’est cet état d’esprit et cette cohérence, et je l’ai encore senti lors du match contre Tours, qui vont nous faire réussir les matchs à venir. Et notamment celui de ce lundi.

La pérennité du Racing : « Ce qui se passera au RC Lens après, ce doit être d’assurer la pérennité du club. Ce qui m’anime aujourd’hui, c’est d’abord que le club puisse rester – et j’en suis persuadé – en Ligue 2. Derrière, je ne vais pas dire que c’est secondaire, mais des gens travaillent. Ça se fera ou pas. Ce n’est pas cela qui m’empêche de dormir, mais plutôt que fait qu’on soit à la bataille pour les quatre derniers matchs. Après, ce que je disais à un certain nombre de supporters après le match, à savoir de quoi sera fait demain, qui sera président demain, qui sera l’actionnaire majoritaire… L’important n’est pas demain, c’est l’équipe, les joueurs, la position du club. »
L'avenir du Racing : « J’ai toujours dit que, dans un club de football, ce n’est pas le président le plus important. C’est la stratégie, le projet qu’on met en place autour d’un club. Après, s’il y a une stratégie, un projet, si on se bat pour assurer la pérennité du RC Lens demain, après-demain ou le surlendemain, il y aura un projet et gens présents pour l’animer. Que ce soit moi ou d’autres, cela n’a pas d’importance. Aujourd’hui, l’important, ce sont les quatre matchs à venir. »

 


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