Le directeur adjoint du Crédit Agricole s'explique

La Voix du Nord propose une interview de Michel Faroux, directeur adjoint du Crédit Agricole Nord de France après le passage du club hier devant la DNCG. Dans cet entretien à lire sur le site du quotidien, il explique que la banque a présenté un plan de retour à l'équilibre budgétaire au cas où Gervais Martel ne parviendrait pas à racheter ses parts et à redevenir majoritaire au sein du club. 

Extrait choisi : 

- Quel plan avez-vous avancé à la DNCG ?
« Nous avons présenté un plan de retour à l’équilibre budgétaire. Il tient compte du chiffre d’affaires avec notamment les droits télés, les recettes aux guichets et le sponsoring. En face des recettes, nous avons placé les dépenses. Nous avons évidemment insisté sur la nécessité d’un autre fonctionnement au sein de l’entreprise RC Lens. Car le RC Lens est une entreprise. Aujourd’hui, il a 130 salariés. Il garde un rythme de vie qui, sur la saison écoulée, équivalait toujours à un club évoluant en Ligue 1. Baisser la masse salariale est prioritaire. C’est ce à quoi tout le monde travaille. Gervais Martel aussi. Financièrement, nous n’aurons pas de Raphaël Varane tous les ans. Nous avons certes un Hazard, mais c’est Thorgan et non Eden. Peut-être deviendra-t-il comme son frère mais ce n’est pas encore le cas.»

- Quelles sont les différences qui opposent les deux projets ?
« Nous avons quelques écarts de vision avec Gervais Martel mais ils ne sont pas si nombreux que cela. On veut sécuriser le club et repartir sur de bonnes bases. Nous ne sommes pas actionnaires comme peuvent l’être ceux de Paris ou Monaco. On ne veut pas revivre les affres de la saison dernière. Nous avons présenté un budget qui permettrait au club de se maintenir en Ligue 2. Même si, en sport, on ne peut jamais jurer de rien. On veut assurer les fondations. Puis, on envisagera une remontée progressive dans l’échelle du football français. »

Photo :rclens.fr


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