« Un manque de fraicheur » contre Angers selon Garcia

En conférence presse, Jean-Louis Garcia est revenu sur le match d'Angers où selon lui Lens a manqué de fraîcheur et a fait face à une belle opposition. Il parle également des forfaits qui s'annoncent (Cichero, Eduardo, Toudic). Enfin, à titre personnel, l'entraîneur lensois a expliqué qu'il avait mal vécu ces retrouvailles avec son ancien club.

Ce sera donc un peu moins difficile que d’habitude de composer un groupe de seize joueurs…

Oui, c’est vrai que la sélection sera plus simple à faire parce qu’elle s’impose d’elle-même mais je préfère quand c’est plus compliqué. Cela m’embête toujours d’avoir des joueurs souffrants, forfaits mais c’est comme ça. C’est aussi pour ça que l’on a constitué un groupe étoffé. C’est la première fois que cela nous arrive depuis le début de la saison. On avait été épargné jusque-là mais ce n’est pas complètement anormal non plus. On va disputer notre quatrième match en douze jours. Le fait que le match d’Amiens se soit joué le 12 plutôt que le 9 septembre, nous oblige à jouer quatre rencontres de championnat en douze jours, soit un match tous les trois jours. Forcément, au bout d’un moment, cela pèse sur les organismes. Pour avoir revu le dernier match, incontestablement, on a manqué de fraîcheur. On était un peu émoussés contre les Angevins qui, selon moi, étaient des adversaires d’un autre calibre que les précédents.
Voilà, la qualité de l’adversaire et le fait que l’on soit moins bien, cela ne nous a pas empêché de faire une très bonne première demi-heure, avec à la clé deux, trois mouvements de haut niveau qui auraient pu mieux se terminer. Je pense à Eduardo qui aurait dû faire « contrôle – frappe » et, après, un centre d’Eduardo, aussi, beaucoup trop fort devant le but pour Pollet. Il s’agissait vraiment de situations bien menées et qui auraient pu être dangereuses. Après, par manque de fraîcheur, on a été moins mobiles. Notre bloc a été moins présent dans la pression, et cela nous a obligé à un peu cavaler derrière le ballon contre une équipe qui avait une bonne maîtrise collective. A la fin du match, on espérait que les gens du banc qui sont rentrés, puissent nous amener de la fraîcheur et nous redonner un coup de fouet. Cela a été le cas puisque, dans le dernier quart d’heure, on a encore réussi à se procurer deux ou trois situations intéressantes dont une occasion très franche par Pollet, sauvée par Couturier, ainsi que la frappe du pied droit de Chaouki [Ben Saada] juste à côté. Mais on espérait quand même que la fraîcheur d’un Maurice, d’un Mathlouthi, en fin de match, pourrait faire la différence. Cela n’a pas été le cas… Dans l’ensemble, on a été émoussés dans ce match.

Qu’est-ce que cela fait de jouer contre son ancienne équipe, Angers, qui adopte le même schéma de jeu que Lens ?

C’était une très mauvaise sensation. Je n’ai pas vécu un bon moment pour plein de raisons. J’ai senti les joueurs d’en face tendus. Il y a des gens qui ont essayé de jouer un peu sur des interviews pour essayer de les motiver au travers de mes propos. Je n’ai pas apprécié ce moment-là. De mon côté, j’étais concentré sur mon équipe, et je savais que cela allait être un bon test parce que, comme je l’ai dit avant le match, on allait affronter une équipe dure à manœuvrer, qui se connait très bien, qui a beaucoup de cohésion dans son jeu, qui peut être dangereuse. On allait voir où l’on en était de nos progrès. Et certains de mes garçons ont pu se rendre compte qu’il y avait de très bonnes équipes en Ligue 2. Et il n’y a pas qu’Angers. Il y en a d’autres. Il faut donc faire cette démarche intellectuelle pour se rendre compte que ce championnat est d’une grande qualité.

Source : rclens.fr.


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