« Pour être un entraîneur, il faut avoir des couilles »

Dans Nord-Eclair, le gardien lensois revient sur le match contre le PSG, où Bölöni l'avait titularisé et l'avait lâché après le match, ce que Kasraoui n'avait pas apprécié.

N'avez-vous pas l'impression que votre titularisation en coupe de France à Paris, au retour du stage d'Espagne (8 janvier, défaite 5-1) a scellé votre destin auprès de Lazslo Bölöni ?
J'avais envie à ce moment-là de hurler à l'entraîneur : « Pour être un entraîneur, il faut avoir des couilles ». Il faut aller à la guerre avec tes joueurs, pour que tes joueurs aillent à la guerre avec toi. Si tu lâches un joueur, ce joueur va te lâcher. Après le match contre le PSG, j'ai été lâché. Je n'étais pas fautif sur les buts. Ce n'était pas clair. Pour ne pas nuire à l'image de Lens, j'ai encaissé. J'aurais pu parler : personne n'aurait pu me dire quoi que ce soit. J'aurais dit des vérités.


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