Kasraoui : « J'ai caché ma haine »
Interrogé dans France Football, le portier lensois revient sur la saison dernière et cette intersaison, où il a failli quitter l'Artois.
Sur le match contre Arles-Avignon, que joue Hamdi Kasraoui alors que sa cheville avait gonflé quelques jours avant : « Je me suis dit : "Hamdi, tu attends cette occasion depuis trop longtemps ! J'avais envie de jouer. J'ai appelé le docteur et lui ai demandé de faire le nécessaire. Quand tu es en panne dans le désert, tu dois réparer ta voiture ! »
Un départ cet été ? : « C'est vrai que j'ai pensé à partir, alors qu'il me restait un an de contrat. Après cinq ans de haut niveau à Tunis, je n'étais pas venu à Lens pour être une doublure. Des éléments ont fait que je suis resté deux ans sur la banc. je l'ai accepté avec professionnalisme. J'ai caché ma haine, même si, pendant ces deux ans, j'ai beaucoup galéré. Il y a quelques semaines, j'ai vu le nouveau coach. J'ai apprécié son discours, sa manière de voir les choses, son honnêteté. Pour moi, le football, c'est d'abord des valeurs humaines. Il m'a posé la question de savoir si j'avais encore l'envie. Je l'en ai assuré. Je suis professionnel. J'ai encore une année à Lens. Je ne suis pas rancunier. Ces deux dernières années, c'est du passé. »
Le rôle de Jean-Pierre Lauricella : « Jean-Pierre a eu un rôle important. Pour donner cette envie de travailler,d 'avancer, ce qui n'est pas évident quand deux gardiens se battent pour jouer. Ce n'était pas évident... En général, il y en a un qui est premier, l'autre deuxième. Ce n'était pas le cas. K'ai fait l'effort de mettre Vedran dans un bon climat pour travailler. Je n'ai pas cherché à le destabiliser. Je voulais gagner ma place, mais par le travail. Après, c'est la décision du coach. Et il a décidé que c'était un sens interdit. »
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