Garcia : « Un résultat nul qui me semble équitable »

Sur le site officiel du Racing, l'entraîneur lensois analyse la rencontre et estime que le nul est équitable.

« On peut résumer le match à un manque d’organisation. Il y a eu deux équipes qui ont tenu à faire mal à l’adversaire. On a eu vingt premières minutes intéressantes, mais ensuite, notre bloc s’est un peu étiré. Cette équipe angevine a une très belle maîtrise collective. On a un petit peu souffert car elle a tenu la balle. Elle a créé des décalages. Mais on se rend compte quand même qu’hormis l’énorme occasion de Charles Diers sur un contre, Michaël Fabre n’a pas eu tant de boulot que ça à effectuer. Nous avons eu de très belles situations même en fin de match, où on a parfois souffert. On a eu des opportunités de marquer. Sur l’ensemble du match, c’est un résultat nul qui me semble équitable pour les deux équipes, même si chacune d’entre elles, à un moment donné, aurait pu marquer le but de la victoire. Je trouve que l’on a manqué de fraicheur. Le match avait débuté sur de sacrées bases. Il y avait de l’intensité, de la tenue collective. Il fallait faire beaucoup de courses. On savait que, face à Angers, il fallait être au contact du porteur de ballon et ne pas laisser trop d’espace. Mais mettre la pression à une telle équipe, c’était épuisant. C’est notre troisième match en huit jours, et on l’a senti dans les jambes. Pour la troisième fois de suite, en match officiel, on ne concède pas de but. On a su être solide car, face à une équipe comme ça, à un moment donné, on peut très bien perdre le match. Ce point nous permet une poursuivre une série de sept points pris sur les trois derniers matchs. On sait que deux rencontres consécutives à domicile c’est difficile à gagner. Je redoutais forcément ce match contre Angers, je m’attendais à ce que ce soit compliqué et ça a été le cas. Jusqu’au bout, on a poussé, même dans une extrême fatigue. A la fin du match, on s’est encore mis dans des situations où on aurait pu arracher la victoire. On a mis tout ce que l’on avait dans le cœur et dans les jambes jusqu’à la dernière seconde. »


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